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RDC : la France demande l'arrêt de l'offensive du M23 et le retrait des forces rwandaises

Europe 1 avec AFP . 2 min
RDC : la France demande l'arrêt de l'offensive du M23 et le retrait des forces rwandaises
RDC : la France demande l'arrêt de l'offensive du M23 et le retrait des forces rwandaises © Amani Alimasi / AFP

Ce samedi, la France appelle à l'arrêt "immédiat" de l'offensive du M23 sur Bukavu, dans l'est de la République démocratique du Congo. Paris demande également "le retrait sans délai" des forces rwandaises soutenant ce groupe armé, se disant prêt à prendre des "sanctions".

La diplomatie française a appelé samedi à l'arrêt "immédiat" de l'offensive du M23 sur Bukavu, dans l'est de la République démocratique du Congo, et demandé "le retrait sans délai" des forces rwandaises soutenant ce groupe armé, se disant prête à prendre des "sanctions". "Le M23 doit cesser immédiatement son offensive et se retirer des territoires dont il a pris le contrôle", selon un déclaration du ministère, qui demande également le "retrait sans délai des forces rwandaises du territoire" de la RDC.

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La France prête à de nouvelles sanctions "contre les acteurs contribuant au conflit armé"

La France "est prête à la mise en œuvre de nouvelles sanctions multilatérales contre tous les acteurs contribuant au conflit armé, à l'instabilité et à l'insécurité à l'est de la RDC", ajoute la déclaration. En fin d'après-midi, Emmanuel Macron a indiqué sur X avoir échangé avec son homologue de RDC Félix Tshisekedi, réitérant la position française et appelant "le Rwanda à soutenir la mise en œuvre de ces mesures d'urgence", parmi lesquelles un cessez-le-feu et le retrait immédiat du M23 de Bukavu.

Les combattants du M23 alliés à des troupes rwandaises ont pris l'aéroport de Bukavu et ont commencé à entrer dans la grande ville de la province du Sud-Kivu. Le M23 a déjà pris fin janvier le contrôle de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu, faisant craindre une escalade régionale. "La France est très préoccupée par les combats en cours, qui aggravent une situation humanitaire déjà dramatique", et "réaffirme sa solidarité envers la République démocratique du Congo et son attachement indéfectible à son intégrité territoriale et à sa souveraineté", selon la déclaration du ministère.

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Des sanctions déjà prises par le passé

Kinshasa réclame depuis des semaines des sanctions contre Kigali. La communauté internationale s'est pour l'instant contentée d'appels à une désescalade et à un cessez-le-feu. Le 25 janvier, l'Union européenne (UE) a toutefois brandi la menace de sanctions, affirmant qu'elle "examinera tous les outils à sa disposition". Et samedi, elle a dit examiner "en urgence toutes les options à sa disposition. La violation en cours de l'intégrité territoriale de la RDC ne restera pas sans réponse".

Plusieurs sanctions visant des responsables du M23 et deux officiers rwandais impliqués en RDC ont déjà été prises par le passé (gel d'avoirs et interdiction de voyager), sans toutefois jamais cibler d'officiels rwandais de haut rang.