Salah Abdeslam est arrivé au tribunal de Bruxelles lundi, où son premier procès s'est ouvert. Il est jugé pour la première fois publiquement sur sa participation présumée à une fusillade à la fin de sa cavale en mars 2016, dans laquelle trois policiers avaient été blessés. Il ne souhaite aucune image de lui par les médias à ce procès, a indiqué le juge. Et d'entrée, il a prévenu qu'il ne prendrait pas la parole, conservant le mutisme dans lequel il s'est arrêté depuis son arrestation.
L’audience est ouverte. La présidente demande aux avocats si les prévenus acceptent d’être filmés ou photographiés. La réponse est non. #Abdeslam
— Margaux Lannuzel (@MargauxLannuzel) 5 février 2018
"Cheveux mi-longs et barbe". Salah Abdeslam s'est présenté devant le juge "en chemise blanche, cheveux mi-longs et barbe noire, plus grand chose à voir avec les images que l’on connaît de lui", a rapporté sur Twitter l'envoyée spéciale d'Europe 1.
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Refus de parler. Seul membre encore en vie des commandos djihadistes qui ont attaqué Paris le 13 novembre 2015, s'est aussi exprimé dés le début du procès pour indiquer son refus de répondre aux questions. "Je ne souhaite pas répondre aux questions", a déclaré Salah Abdeslam à la juge présidant les débats, Marie-France Keutgen, qui l'interrogeait sur son identité. Il s'est muré dans le silence devant les enquêteurs depuis son incarcération en France en avril 2016.
Transféré très tôt lundi. Transféré dans la matinée depuis la prison de Fleury-Mérogis en région parisienne, sous escorte policière, le Français d'origine marocaine, âgé de 28 ans, est bien arrivé au tribunal pour ce procès qui doit durer jusqu'à vendredi, a indiqué une source proche du dossier.