Salah Abdeslam "souhaite partir en France le plus vite possible", selon son avocat. Arrêté vendredi dernier, l'homme est soupçonné d'avoir été une des chevilles ouvrières des attentats du 13 novembre, qui ont fait 130 morts, et d'avoir été en contact avec les commandos qui ont sévi mardi à Bruxelles.
"Dans les plus brefs délais". "Je verrai le juge d'instruction pour qu'elle ne s'oppose plus elle-même à ce départ et à cette remise en France, qui pourra se faire, on espère (...) dans les plus brefs délais", a dit Me Sven Mary, à l'issue d'une audition devant la chambre du Conseil à Bruxelles sur le maintien en détention de son client, qui était absent.
"Il souhaite repartir en France le plus vite possible parce que je pense (...) qu'il veut s'expliquer en France", a ajouté l'avocat, qui a par ailleurs indiqué que son client n'était "pas au courant" des attentats de mardi en Belgique.
Réponse le 31 mars. Le dernier rescapé présumé des attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis, qui est incarcéré à Bruges, avait dans un premier temps annoncé son intention de former un recours contre sa remise aux autorités françaises, qui en ont fait la demande via un mandat d'arrêt européen. L'audience d'exécution du mandat d'arrêt européen est prévue le 31 mars à Bruxelles.