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Satellites : l'Ukraine dit travailler sur une «alternative» à Starlink sur fond de tensions avec Washington

Europe 1 avec AFP // Crédit photo : Pierre Crom / GETTY IMAGES EUROPE / Getty Images via AFP . 1 min
Un satellite Starlink en Ukraine, pour les télécommunications de son armée.
Un satellite Starlink en Ukraine, pour les télécommunications de son armée. © Pierre Crom / GETTY IMAGES EUROPE / Getty Images via AFP

le ministre ukrainien de la Défense a annoncé ce dimanche que son pays travaille sur une "alternative" au système Starlink. Ces satellites sont cruciaux pour les télécommunications de l'armée ukrainiennes, mais les tensions sont vives avec Donald Trump et Elon Musk, propriétaire du groupe qui produit Starlink.

L'Ukraine travaille sur une "alternative" au système Starlink, crucial pour les télécommunications de son armée, sur fond de vives tensions avec le président américain et son allié le milliardaire Elon Musk, propriétaire du groupe qui les produit, a annoncé dimanche le ministre ukrainien de la Défense.

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"Nous travaillons déjà là-dessus. Des alternatives existent", a déclaré le ministre Roustem Oumerov au cours d'une conférence de presse à Kiev. "Une solution existe déjà", a-t-il insisté, promettant d'en fournir des détails prochainement.

Aucun blocage "systémique" de Starlink n'a eu lieu en Ukraine

Le chef du renseignement militaire ukrainien Kyrylo Boudanov a par ailleurs ajouté qu'à ce jour aucun blocage "systémique" de Starlink en Ukraine n'avait lieu, pendant la même conférence de presse.

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L'agence de presse Reuters avait écrit samedi que l'administration de Donald Trump avait menacé d'interrompre l'accès aux satellites qui forment le réseau internet Starlink, pour forcer le président ukrainien Volodymyr Zelensky à signer un accord sur l'accès aux minerais stratégiques ukrainiens. "C'est faux", avait répondu Elon Musk samedi, traitant Reuters de "menteur" sur son compte X.

Le vice-président du Conseil des ministres polonais, Krzysztof Gawkowski, avait annoncé samedi que la Pologne paierait des abonnements Starlink pour l'Ukraine et qu'il n'imaginait "pas que quelqu'un puisse résilier le contrat".