Le bilan du violent séisme, dans le sud de l'Indonésie, est monté à 319 morts. En tout, 156.000 personnes ont été déplacées à la suite des immenses dégâts matériels, ont annoncé jeudi les autorités locales.
1.400 blessés graves. "La dernières informations font état de 319 morts", a déclaré au cours d'une conférence de presse le ministre, Wiranto, qui n'a qu'un patronyme comme nombre d'Indonésiens. Le précédent bilan provisoire se montait à 164 morts. "Au moins 1.400 personnes ont été gravement blessées et 156.000 ont été déplacées", avait déclaré plus tôt jeudi un porte-parole de l'Agence nationale de gestion des catastrophes, Sutopo Purwo Nugroho.
Encore possible de retrouver des victimes. A la suite du tremblement de terre de magnitude 6,9 survenu dimanche, des dizaines de milliers de maisons ont été endommagées ou détruites, selon les autorités qui s'attendent à ce que le bilan des victimes augmente encore, dans la mesure où les équipes de secours continuent de déblayer les décombres à l'aide d'excavateurs.
Manque de nourriture. Des villageois apeurés ont abandonné leurs maisons pour se réfugier sous des tentes ou abris bâchés aménagés le long des routes ou dans des rizières sous la chaleur tropicale de l'archipel d'Asie du Sud-Est. Certains campements manquent de nourriture pour les personnes qui y sont temporairement hébergées, tandis que d'autres déplacés souffrent de traumatismes psychologiques consécutifs à ce deuxième séisme en une semaine. Un premier tremblement de terre le 29 juillet avait fait au moins 17 morts sur l'île volcanique prisée des touristes pour ses plages et ses sentiers de randonnées.
Des zones difficiles d'accès. Les autorités locales, le gouvernement central et des ONG s'organisent pour apporter de l'aide aux sinistrés, mais les équipes de secours éprouvent des difficultés à atteindre certaines zones en raison de routes endommagées par le séisme dans le nord et l'est de Lombok, territoires les plus proches de l'épicentre, loin des quartiers touristiques.