Le Conseil militaire au pouvoir au Soudan a assuré vendredi que Omar el-Béchir, "actuellement en détention", ne serait pas "livré à l'étranger", alors que le président déchu est visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale à La Haye.
"En tant que Conseil militaire, nous ne livrerons pas le président à l'étranger durant notre période" au pouvoir, a affirmé le général Omar Zinelabidine, répondant aux questions des journalistes au cours d'une conférence de presse à Khartoum. Il avait auparavant confirmé que Omar el-Béchir, destitué jeudi, était "actuellement en détention".
Le nouveau pouvoir militaire promet un "gouvernement civil"
Le Conseil militaire de transition, au pouvoir au Soudan depuis la destitution jeudi du président Omar el-Béchir, a par ailleurs assuré vendredi qu'il allait dialoguer avec toutes "les entités politiques" du pays et que le futur gouvernement sera "un gouvernement civil". "Nous allons dialoguer avec les entités politiques afin de préparer le climat aux échanges et à la réalisation de nos aspirations", a déclaré le général Omar Zinelabidine, membre du Conseil militaire de transition. Au cours d'une conférence de presse à Khartoum retransmise à la télévision, il a également assuré que le futur gouvernement sera "un gouvernement civil".