À chaque jour ses révélations dans l'affaire des soupçons de corruption au sein du Parlement européen. Il y a quelques jours, Francesco Giorgi, le compagnon de l'eurodéputée grecque Eva Kaili et ancien assistant parlementaire, a admis faire partie d'une organisation utilisée à la fois par le Maroc et par le Qatar dans le but d'ingérer dans les affaires européennes. Cette fois, ces révélations concernent la figure centrale de ce scandale : Eva Kaili, qui est partiellement passée aux aveux.
Eva Kaili aurait chargé son père de cacher de l'argent
Selon des documents consultés par la presse belge, Eva Kaili reconnaît avoir demandé à son père, interpellé le jour de la vaste opération anticorruption, de cacher l'argent incriminé. Cette fameuse valise contenant 750.000 euros au total. Autre révélation, l'ancienne vice-présidente du Parlement européen admet connaître les activités de son compagnon, Francesco Giorgi. Elle dit avoir vu de l'argent passer par leur appartement : 150.000 euros avaient été retrouvés chez eux.
À la manœuvre, Pier Antonio Panzeri, ex-député italien. Ce dernier aurait reconnu partiellement son implication dans cette affaire et dénonce un eurodéputé belge Marc Tarabella. Il l'accuse d'avoir reçu des cadeaux du Qatar. Un nouveau nom fait son apparition dans cette affaire l'ancien commissaire européen à la Migration, Dimitris Avramopoulos. Il avait touché 60.000 euros de Fight Impunity, une organisation créée par l'ex député européen Pier Antonio Panzeri aujourd'hui inculpé pour corruption.