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Soutien à l'extrême droite allemande : échanges tendus entre Elon Musk et Thierry Breton sur X

Europe 1 avec AFP . 1 min
Elon Musk Tesla SpaceX
Elon Musk tente de conserver l'avance acquise par Tesla sur le marché des voitures électriques. © Frederic J. BROWN / AFP

Après avoir ouvertement soutenu l'extrême droite allemande, le milliardaire s'est attiré les foudres de l'ancien commissaire européen au marché intérieur. Les propos d'Elon Musk ont particulièrement choqué en Europe, suscitant l'interrogation sur la façon dont l'UE va gérer le dossier du réseau social X.

Le soutien appuyé d'Elon Musk au parti d'extrême droite en Allemagne a été le point de départ d'échanges tendus entre le milliardaire et Thierry Breton, l'ex-commissaire européen au Numérique.

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Vives réactions

Le message du propriétaire de la plateforme X ("Seule l'AfD peut sauver l'Allemagne") a suscité un vif émoi en Europe. "A quelques semaines des prochaines élections en Allemagne, Elon Musk - 1er influenceur mondial sur X et membre potentiel de la future administration américaine - soutient ouvertement le parti d'extrême droite AfD. Ce n'est pas la définition même de l'ingérence étrangère ?", a écrit l'ancien commissaire dans un message posté sur X.

"Il faut en finir avec le 'deux poids deux mesures' et appliquer le #DSA en Europe", a-t-il ajouté en référence au règlement de l'Union européenne sur les services numériques ("Digital Services Act"), qui vise à mieux faire respecter les lois européennes par les plateformes numériques. "Mec, l'ingérence étrangère américaine est la seule raison pour laquelle tu ne parles pas allemand ou russe aujourd'hui", lui a répondu dimanche Elon Musk, dans une allusion au débarquement américain en France lors la Seconde Guerre mondiale.

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Remise en cause de X

La très grande proximité d'Elon Musk avec Donald Trump, qui retrouvera la Maison-Blanche 20 janvier, suscite des interrogations sur la façon dont l'UE va gérer le dossier du réseau social X, soupçonné d'amplifier la désinformation. Ce réseau a été mis en cause formellement en juillet pour trois infractions présumées: tromperie des utilisateurs avec les coches bleues censées certifier les sources d'informations, transparence insuffisante autour des publicités, non-respect de l'obligation d'accès aux données de la plateforme par des chercheurs agréés.

Pour chacune d'elles, et faute de mise en conformité, la Commission pourrait infliger à Elon Musk une amende allant jusqu'à 6% du chiffre d'affaires mondial annuel de l'ensemble des entreprises qu'il contrôle, de quoi atteindre plusieurs milliards d'euros.