Une nouvelle "pause humanitaire" décrétée par la Russie, alliée du régime syrien, est entrée en vigueur vendredi matin dans la métropole divisée d'Alep, une trêve de dix heures qui risque pour autant d'être inefficace et insuffisante pour évacuer blessés et civils.
Une première trêve "humanitaire" unilatérale de trois jours mise en place à Alep par les armées russe et syrienne, qui prévoyait l'arrêt de tous les tirs dans la ville, a expiré le 22 octobre sans avoir permis l'évacuation de civils et de blessés ni le retrait des combattants, exigé par Moscou.