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Syrie : quel avenir pour le pays après la chute du régime de Bachar al-Assad ?

Nicolas Tonev . 1 min

Après la chute du régime de Bachar al-Assad, les rebelles commencent à définir leur stratégie. Afin d'éviter l'effondrement total des institutions syriennes, une transition en douceur s'effectue entre le parti Baas, de l'ancien dictateur Bachar al-Assad et les rebelles.

Emmanuel Macron et Olaf Scholz se disent prêts à discuter avec les nouveaux dirigeants syriens si ceux-ci respectent les droits de l'homme et la protection des minorités ethniques et religieuses.

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Les islamistes qui viennent de chasser Bachar el-Assad tentent d'envoyer au monde entier une image la plus lisse possible, afin de prouver qu'ils sont fréquentables. Et cela passe notamment par la délicate transition du pouvoir. 

Une transition en douceur

Leur priorité est une transition ordonnée entre le parti Baas, de l'ancien dictateur Bachar al-Assad, qui ne sera donc pas totalement évincé pour éviter les erreurs commises en Irak en 2003 avec la disparition de toute administration et le chaos qui s'en est suivi.

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Dans le schéma actuel, les fonctionnaires et responsables n'ayant pas de sang sur les mains resteraient sous la férule d'un Premier ministre de transition qui devrait être, selon les médias régionaux, Mohamad El Bachir. Ce nom est connu dans la province d'Idleb qui était tenue par les rebelles et qu'il dirigeait depuis plusieurs années.

C'est un homme réputé dur qui n'hésite pas à réprimer. Il possède un diplôme en droit de la charia. Peut-être un signe quant aux orientations futures du gouvernement. 

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L'horreur de Saidnaya

Depuis le départ de Bachar el-Assad, les exactions du régime sont révélées au grand jour, notamment dans la prison de Saidnaya dont des centaines de personnes ont été libérées. Elle est surnommée l'abattoir du régime.

Dans cette prison, des centaines de personnes étaient détenues. Les recherches ont été interrompues ce mardi matin par les Casques blancs qui ont déclaré ne plus pouvoir retrouver de personnes vivantes.

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Ces derniers jours, des centaines de prisonniers ont été retrouvés, cachés derrière des portes d'acier, condamnés - aux côtes cassées par les geôliers à leur départ - à tel point qu'il a fallu attaquer les murs au marteau-piqueur.

Certains disent qu'ils devaient être exécutés le lendemain pour ceux encore vivants. Des cadavres torturés horriblement ont été retrouvés dans ces morgues. Et il a bien sûr fallu du personnel pour tuer et torturer pendant des années, des centaines de tortionnaires d'État qui verront leur nom publié, a promis le chef des rebelles.

Et nul doute que pour eux, il n'y aura aucune grâce quand ils sont retrouvés. 

 

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