Au moins huit civils ont péri mardi dans les bombardements aériens russes "les plus violents" depuis des jours sur la partie rebelle de la métropole syrienne d'Alep (nord), rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Des raids très meurtriers. "Il s'agit des raids aériens russes les plus violents depuis que le régime a annoncé [le 5 octobre] une réduction des bombardements sur la partie orientale d'Alep", a indiqué Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH. Les quartiers rebelles de Boustane al-Qasr et de Ferdous étaient particulièrement visés, selon lui.
Le correspondant de l'AFP dans la partie rebelle de la deuxième ville de Syrie a vu à Boustane al-Qasr un immeuble de plusieurs étages totalement effondré, avec des corps déchiquetés et d'autres corps sans vie au sol. Il a également vu des Casques blancs (les secouristes volontaires de la défense civile locale en zone rebelle) dégager des gravats avec leurs mains. D'autres transportaient les corps sans vie de deux enfants, enveloppés d'un linceul blanc.
Une offensive syro-russe. Depuis le début le 22 septembre d'une offensive d'envergure de l'armée à Alep, les forces pro-régime, appuyées par les frappes de leur allié russe, progressent rue après rue pour tenter de reprendre les quartiers est d'Alep, contrôlés par les rebelles depuis 2012 et assiégés depuis plus de mois.