Des coups de feu suivis d'une scène de panique. Samedi, en plein meeting, le candidat républicain à l'élection présidentielle américaine, Donald Trump, a été visé par des tirs. Si l'ancien président des États-Unis a été touché à l'oreille, une personne présente dans le public est morte, elle aussi touchée par balle, tandis que deux autres sympathisants de Trump ont été sérieusement blessés.
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Un tireur sans casier, ni antécédents psychiatriques
Le tireur a été abattu par les forces de sécurité présentes sur les lieux. Sur la photo publiée par le FBI, on y voit un jeune homme à lunettes à l'allure discrète. Il s'agit de Thomas Matthew Crooks, âgé d'une vingtaine d'années. Ce dernier était inscrit comme électeur républicain, mais avait donné quelques dizaines de dollars à des causes démocrates.
Le jeune homme n'avait pas de casier judiciaire, ni d'antécédents de problèmes mentaux. Mais selon un de ses anciens camarades de lycée, interrogé par NBC, sa scolarité avait été difficile. "Il était harcelé presque tous les jours. Il était tout seul à la cantine, il était rejeté. Vous savez comment sont les jeunes aujourd'hui... Ils voient quelqu'un comme ça et ils le prennent pour cible parce qu'ils trouvent ça drôle. Franchement, c'était triste", explique-t-il devant les journalistes.
L'équipe de sécurité très critiquée
Le tireur a utilisé une arme semi-automatique achetée légalement par son père. Des explosifs ont aussi été retrouvés dans sa voiture et à son domicile. Le FBI décortique en ce moment son portable pour tenter de comprendre son geste, mais il aurait agi seul.
Les mesures de sécurité sont elles très critiquées, d'autant que, selon la police locale, un officier s'est hissé sur le rebord du toit où se trouvait le tireur. Thomas Matthew Crooks a alors mis en joue le policier, qui a dû redescendre. Et c'est à ce moment-là que le tireur a touché Donald Trump.