Après les attentats de ces dernières semaines, la France et l’Autriche sont plus unies que jamais. Les deux pays veulent adopter une ligne ferme face au terrorisme et embarquer le reste de l’Europe dans leur sillage. Emmanuel Macron discutera de cette alliance mardi avec le chancelier autrichien Sebastian Kurtz, lors d’un mini-sommet à l’Elysée. La chancelière allemande, Angela Merkel, le président belge du Conseil européen, Charles Michels, et la présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, les rejoindront en visio-conférence un peu plus tard dans la journée.
Nouveau texte sur l'intégration des personnes immigrées
Plusieurs sujets seront sur la table de ce mini-sommet, notamment le renseignement, la coopération judiciaire ou encore la lutte contre la haine en ligne. Certains dossiers ont déjà presque aboutis, d’autres sont à peine lancés. En fin de semaine, un autre texte poussé par la France et l’Autriche devrait être proposé aux ministres de l’Intérieur de l’Union, portant cette fois sur l’intégration des personnes immigrées. Celui-ci spécifie notamment qu’elles devront partager les valeurs européennes et apprendre la langue du pays où elles vivent. "On ne peut pas se contenter d’une intégration au rabais", dit-on à Paris.
En s’appuyant sur son partenaire autrichien, Emmanuel Macron veut tenter de concrétiser ces sujets en vue de la présidence française de l’Union européenne, qui aura lieu au premier semestre 2022, en pleine campagne présidentielle.