Une Ivoirienne a été arrêtée à l'aéroport de Phuket, dans le sud de la Thaïlande, dans la nuit de mercredi à jeudi avec plus de 1,2 kg de cocaïne dans le ventre, ont indiqué les autorités thaïlandaises vendredi.
Une passagère bien nerveuse. La nervosité de cette "mule" - nom donné aux passeurs de drogue - a attiré l'attention des policiers aux contrôles de sécurité à son arrivée à l'aéroport de la station balnéaire. La jeune femme de 27 ans, qui avait dans le ventre 64 petits paquets de cocaïne dans du plastique, arrivait d'un vol en provenance de Doha.
Le profil des passeuses. "Les trafiquants de drogues emploient des femmes africaines ou asiatiques pour importer la drogue dans le pays", a expliqué Sirinya Sitdhichai du département de lutte contre la drogue du ministère de la Justice thaïlandais.
Une drogue destinée aux riches. "Ils choisissent souvent les petits aéroports comme Phuket ou Samui ou bien le Cambodge avant de faire passer la drogue par la route en Thaïlande", a-t-il ajouté. D'après Interpol, la principale route du trafic de cocaïne passe par l'Ethiopie et va vers le Moyen-Orient, l'Asie et le Pacifique. De plus en plus de cocaïne liquide est utilisée pour duper les contrôles aux aéroports. Contrairement à la méthamphétamine, la cocaïne est destinée à des consommateurs plus riches, explique-t-il.
La méthamphétamine, une drogue très populaire. En Asie et dans les pays du Pacifique, la méthamphétamine demeure toutefois la substance qui circule le plus. Cette puissante drogue de synthèse est en principe consommée sous deux formes : soit en cristaux, communément appelée "ice", soit via des comprimés généralement moins purs. Les saisies de méthamphétamines en Asie-Pacifique ont quadruplé en cinq ans, d'après l'ONU qui estime que la production et la consommation des drogues de synthèse a explosé dans la région.