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TPIY : Slobodan Praljak est mort des suites d'une insuffisance cardiaque causée par du cyanure

Europe1 .fr avec AFP - Mis à jour le . 1 min
Praljak a bu le contenu d'une fiole après l'annonce de son verdict mercredi au TPIY.
Praljak a bu le contenu d'une fiole après l'annonce de son verdict mercredi au TPIY. © ROBIN VAN LONKHUIJSEN / POOL / AFP

Le parquet néerlandais a conclu vendredi que le général Praljak, qui s'est tué lors de son verdict au TPIY, est mort des suites d'une insuffisance cardiaque causée par du cyanure.

Slobodan Praljak, le Croate de Bosnie qui s'est suicidé mercredi en avalant le contenu d'une fiole dans une salle d'audience du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) à La Haye, est mort d'une insuffisance cardiaque causée par du cyanure, a annoncé vendredi soir le parquet néerlandais.

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Une "forte concentration de cyanure". "Les résultats préliminaires des analyses toxicologiques ont montré que Slobodan Praljak avait une forte concentration de cyanure de potassium dans le sang", a expliqué le parquet dans un communiqué. "Cela a provoqué une insuffisance cardiaque, soupçonnée d'être la cause de sa mort", est-il ajouté. Déjà, un test provisoire avait révélé jeudi la présence d'une "substance chimique qui peut entraîner la mort" dans la fiole que Praljak a sortie de sa poche avant d'en boire le contenu d'une seule gorgée.

Coup de théâtre lors du verdict. Alors que le TPIY rendait mercredi son ultime jugement , Slobodan Praljak s'est soudainement donné la mort à l'aide d'une fiole de "poison", selon son avocat. Il venait de recevoir confirmation de sa condamnation à 20 ans de prison pour des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité commis durant la guerre en Bosnie (1992-1995).

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Parallèlement, une enquête interne du TPIY commencera la semaine prochaine en complément de l'enquête du parquet néerlandais, sollicité par le tribunal après le dramatique incident. Deux jours après les faits, on ignore toujours comment l'accusé a pu se retrouver en possession de cette fiole et braver tous les contrôles de sécurité érigés entre sa cellule et la salle d'audience.

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