Publicité
Publicité

Trêve à Gaza : les dirigeants occidentaux se félicitent d'un début de cessez-le-feu prometteur

Europe 1 avec AFP // Crédit photo : Hassan Jedi / ANADOLU / Anadolu via AFP . 2 min
Trêve à Gaza : les dirigeants occidentaux se félicitent d'un début de cessez-le-feu prometteur
Trêve à Gaza : les dirigeants occidentaux se félicitent d'un début de cessez-le-feu prometteur © Hassan Jedi / ANADOLU / Anadolu via AFP

Joe Biden, Emmanuel Macron et Olaf Scholz ont réagi sur l'accord de trêve à Gaza entre Israël et le Hamas. Le cessez-le-feu est entré en vigueur 09h30 GMT ce dimanche, et trois otages retenues en captivité par le Hamas ont été libérées en fin de journée.

Le président américain Joe Biden s'est félicité dimanche que le Proche-Orient soit une "région fondamentalement transformée" grâce à l'accord de cessez-le-feu et de libération d'otages entre Israël et le Hamas palestinien entré en vigueur.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"Après tant de douleurs, de destructions, de pertes en vies humaines, les armes se sont tues aujourd'hui à Gaza", a salué le dirigeant démocrate en marge d'une visite en Caroline du Sud pour son dernier jour complet comme président en exercice avant de passer la main lundi à Donald Trump.

Biden se réjoui la région soit "dorénavant fondamentalement transformée"

 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"La région est dorénavant fondamentalement transformée. Le dirigeant de longue date du Hamas Yahya Sinouar est mort. Les soutiens du Hamas au Moyen-Orient ont été profondément affaiblis par Israël, avec l'appui des Etats-Unis, et l'un des plus grands soutiens du Hamas, le Hezbollah, l'a été" également au Liban, a affirmé Joe Biden.

Quant au "peuple palestinien", il a jugé qu'il existait "un chemin crédible vers un Etat" indépendant et plaidé pour "une normalisation et intégration à venir d'Israël avec tous ses voisins arabes, y compris l'Arabie saoudite".

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"Il revient maintenant à la prochaine administration de contribuer à mettre en oeuvre cet accord. J'étais satisfait que nos équipes aient parlé d'une seule voix dans les derniers jours", a conclu Joe Biden pour ce qui devrait être sa dernière prise de parole publique de président en exercice.

Macron souligne l'importance de "pouvoir restaurer une gouvernance palestinienne à Gaza"

Le président français Emmanuel Macron a souligné samedi, lors d'un entretien téléphonique avec le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas, l'importance de "pouvoir restaurer une gouvernance palestinienne à Gaza, impliquant pleinement l'Autorité palestinienne", a indiqué dimanche l'Elysée.

La suite après cette publicité

Emmanuel Macron a aussi fait valoir que "l'avenir de la bande de Gaza devait s'inscrire dans celui d'un futur État palestinien et qu'il fallait s'assurer ce faisant qu'aucun massacre, tel que celui commis le 7 octobre, ne puisse jamais se reproduire contre le peuple israélien", a ajouté la présidence française au premier jour du cessez-le-feu entre le Hamas et Israël.

Pour l'Elysée, il est "maintenant essentiel de travailler immédiatement à répondre à l'urgence vitale pour les Gazaouis, en s'assurant d'un acheminement massif d'aide humanitaire, à la hauteur des besoins des habitants".

Scholz appel à s'engager "en faveur d'un État palestinien" coexistant en paix avec l'État d'Israël

Le chancelier allemand a appelé dimanche à s'engager "en faveur d'un État palestinien" coexistant en paix avec l'État d'Israël après le début du cessez-le-feu conclu entre Israël et le Hamas.

"Nous devrions saisir cet élan pour nous engager en faveur d'un État palestinien qui puisse coexister pacifiquement avec l'État d'Israël", a déclaré Olaf Scholz dans un message sur son compte X.

"Enfin, les armes se sont tues. Enfin, les otages israéliens sont libérés. Mais maintenant, une aide humanitaire plus importante doit rapidement parvenir à Gaza", a ajouté le chancelier.

La population civile palestinienne a "énormément souffert" à Gaza et leur sort "nous concerne également", a encore écrit le dirigeant allemand.