Donald Trump a estimé mercredi que la façon dont il était traité était digne de "l'Allemagne nazie", suite à des accusations - non confirmées - affirmant que les services russes avaient collecté des documents compromettants sur le président élu américain.
"La Russie n'a jamais tenté de faire pression sur moi. Je n'ai rien à voir avec la Russie. Pas de contrat. Pas de prêts. Rien du tout !", a réaffirmé Donald Trump sur Twitter à quelques heures seulement de sa première conférence de presse depuis son élection.
Russia has never tried to use leverage over me. I HAVE NOTHING TO DO WITH RUSSIA - NO DEALS, NO LOANS, NO NOTHING!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 11 janvier 2017
Dans une salve matinale de tweets, il a également considéré que les "agences de renseignement n'auraient jamais dû permettre cette fausse information de 'fuiter' auprès du public. Le dernier coup contre moi. Vivons-nous dans l'Allemagne nazie ?".
Intelligence agencies should never have allowed this fake news to "leak" into the public. One last shot at me.Are we living in Nazi Germany?
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 11 janvier 2017
Un mémo de 35 pages. La semaine dernière, les chefs du renseignement américain ont informé le président élu et le président Obama de l'existence d'informations compromettantes - mais non vérifiées - qui auraient été recueillies pendant des années par la Russie sur lui. Des médias américains ont révélé mardi l'existence d'un document de 35 pages détaillant la nature de ces allégations, qui a été compilé par un ancien agent du renseignement britannique, jugé crédible par les services américains, pour le compte d'opposants politiques à Donald Trump.
La Russie donne raison à Trump. Le Kremlin a rejeté en bloc jeudi matin ces accusations, assurant ne pas posséder de "dossiers compromettants" sur Donald Trump ni même sur sa rivale à la présidentielle, la démocrate Hillary Clinton. Une réaction russe qui a déclenché la série de tweets du président élu, qui prend ses fonctions le 20 janvier : "La Russie vient juste de dire que le rapport non vérifié payé par des opposants politiques est 'une fabrication complète, une absurdité totale'". Dans un quatrième tweet en moins de vingt minutes, Donald Trump a relevé qu'il avait "remporté une élection aisément, un grand 'mouvement' est confirmé, et des opposants crapuleux essaient de minimiser notre victoire avec de fausses informations. Un triste état". Ces développements devraient occuper une partie de la conférence de presse que Donald Trump doit tenir mercredi matin à New York, sa première depuis son élection.
I win an election easily, a great "movement" is verified, and crooked opponents try to belittle our victory with FAKE NEWS. A sorry state!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 11 janvier 2017