Le président américain Donald Trump a dit samedi qu'il espérait organiser une deuxième rencontre avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, probablement en janvier ou février 2019, après leur sommet historique à Singapour en juin. "Je crois qu'on va le faire (...) en janvier ou février, je pense", a dit Donald Trump aux journalistes qui voyageaient avec lui à bord de Air Force One, de retour d'Argentine où il a participé au sommet du G20.
Trump prêt à accueillir Kim aux USA "à un certain moment". Il a précisé que "trois endroits" étaient envisagés pour cette rencontre. Interrogé s'il était prêt à accueillir Kim Jong Un aux États-Unis, Donald Trump a répondu : "À un certain moment, oui." Le sommet de Singapour a ouvert la voie à la dénucléarisation de la Corée du Nord.
À cette occasion, Donald Trump et Kim Jong Un "ont pris un certain nombre d'engagements sur une dénucléarisation définitive et complètement vérifiée et sur la création d'un avenir plus brillant pour la Corée du Nord", a réaffirmé le 16 novembre un porte-parole du département d'État. "Nous parlons avec les Nord-Coréens de l'application de tous ces engagements", avait-il déclaré dans un communiqué. "Nous restons confiants que les promesses faites par le président Trump et par le dirigeant Kim seront tenues."
La Corée du Nord insiste sur un allègement des sanctions américaines. Le département d'État réagissait à l'annonce quelques heures plus tôt par l'agence de presse officielle nord-coréenne KCNA que Kim Jong Un venait de superviser le test d'une nouvelle arme tactique de haute technologie. Le secrétaire d'État Mike Pompeo aurait dû rencontrer un haut dignitaire nord-coréen début novembre, mais la réunion a été abruptement annulée, la Corée du Nord insistant sur un allègement des sanctions américaines à son encontre.
Vendredi, en marge du sommet du G20 à Buenos Aires, Donald Trump s'est entretenu avec son homologue sud-coréen Moon Jae-in. Les deux hommes ont "réaffirmé leur engagement de parvenir à une dénucléarisation finale et totalement vérifiée" de la Corée du Nord, a dit la porte-parole du président américain, Sarah Sanders.