Donald Trump a proposé lundi d'aider les parents de Charlie Gard, un bébé britannique de dix mois, atteint d'une maladie génétique rare et dont la justice a autorisé la fin du maintien en vie. "Si nous pouvons aider le petit Charlie Gard, comme le demandent nos amis britanniques et le pape, nous serions ravis de le faire", a écrit le président des américain sur Twitter, sans donner plus de précisions.
If we can help little #CharlieGard, as per our friends in the U.K. and the Pope, we would be delighted to do so.
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 3 juillet 2017
Des échanges téléphoniques. Les parents du nourrisson atteint d'une maladie mitochondriale rare souhaitent l'emmener aux Etats-Unis, où selon eux il pourrait bénéficier d'un traitement expérimental. Une porte-parole de la Maison-Blanche a plus tard précisé que des membres de l'administration Trump avaient "parlé à la famille lors d'appels téléphoniques arrangés par le gouvernement britannique".
Donald Trump "lui-même n'a pas parlé à la famille, il ne veut en aucune façon faire pression sur eux", a expliqué Helen Ferré. "Le président Trump a proposé d'aider la famille dans cette situation déchirante", a ajouté la porte-parole.
Le pape apporte son soutien. La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a autorisé le 27 juin la fin du maintien en vie du bébé, emboîtant le pas à la justice britannique qui avait auparavant permis la fin de la ventilation artificielle de l'enfant. Dimanche, le pape François est entré dans le débat en apportant son soutien aux parents de Charlie Gard, Connie Yates et Chris Gard, et disant suivre avec "émotion" cette affaire.
"Il prie pour eux dans l'espoir que leur désir d'accompagner et de s'occuper de leur enfant ne soit pas dédaigné", a indiqué le Vatican dans un communiqué en italien, employant le terme "curare", qui signifie "s'occuper de" ainsi que "soigner".
Autorisation demandée par l'hôpital. C'est l'hôpital où le bébé est traité, le Great Ormond Street Hospital à Londres, qui a demandé l'autorisation de mettre un terme à la ventilation artificielle de l'enfant pour pouvoir lui prodiguer des soins palliatifs. La Haute Cour britannique avait donné raison à l'hôpital le 6 juin au motif principal que les perspectives de guérison de l'enfant étaient faibles et que la prolongation d'un traitement sans issue positive réaliste ne faisait que prolonger ses souffrances.