Trump : "Pour que les choses soient claires, il ne s'agit pas d'une interdiction visant les musulmans"

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avec AFP
Une semaine tout juste après s'être installé à la Maison-Blanche, le 45e président américain a signé un décret pour stopper l'entrée éventuelle sur le territoire américain de "terroristes islamiques radicaux".

Le monde s'est levé d'un seul homme. En fermant, par décret, les frontières américaines aux ressortissants de sept pays  (Iran, Irak, Libye, Somalie, Soudan, Syrie et Yémen), Donald Trump a choqué la communauté musulmane. L'Union américaine pour les droits civiques (ACLU) et plusieurs organisations d'aide aux immigrés ont même déjà saisi la justice pour contester ce décret "anti-réfugiés".

"Il s'agit de terrorisme et de la sécurité de notre pays". Donald Trump, acculé, a donc réagi par voie de communiqué : "Pour que les choses soient claires, il ne s'agit pas d'une interdiction visant les musulmans, comme les médias le rapportent faussement", s'est défendu le président américain. "Cela n'a rien à voir avec la religion, il s'agit de terrorisme et de la sécurité de notre pays". Le milliardaire a souligné que les sept pays frappés d'interdiction (Iran, Irak, Libye, Somalie, Soudan, Syrie et Yémen) figuraient dans une liste de pays utilisée sous l'administration Obama: les personnes s'y étant rendues dans les cinq dernières années n'avaient plus le droit de venir aux Etats-Unis sans visa.

La délivrance de visas reprendra à la fin des 90 jours de suspension. Donald Trump a aussi affirmé que l'administration Obama avait suspendu la délivrance de visas pour des réfugiés irakiens pendant six mois en 2011. En outre, a-t-il dit, "il y a plus de 40 pays dans le monde qui ont une majorité de musulmans et qui ne sont pas affectés par ce décret". "L'Amérique a toujours été une terre de liberté et la patrie des braves. Nous en préserverons la liberté et la sécurité, comme les médias le savent mais refusent de le dire", a ajouté le président américain. Et il a rappelé que la délivrance de visas reprendrait à la fin des 90 jours de suspension, quand de nouvelles procédures de contrôle auront été selon lui mises en place.

Trump et le roi d'Arabie saoudite en faveur d'une "application rigoureuse" de l'accord nucléaire iranien 

Le président américain Donald Trump et le roi Salmane d'Arabie saoudite se sont dit favorables à une "appplication rigoureuse" de l'accord sur le nucléaire iranien, selon le compte-rendu d'un entretien téléphonique entre les deux hommes publié par la Maison Blanche. Ils ont aussi insisté sur la nécessité de répondre "aux activités déstabilisantes de l'Iran" dans la région et de combattre la propagation du "terrorisme islamique radical". Ils sont aussi favorables à la création de "zones de sécurité" au Yémen et en Syrie, a dit la Maison-Blanche.