Donald Trump a traité vendredi de "menteur" James Comey, l'ex-directeur du FBI qu'il a limogé et qui vient de publier un livre brutalement critique du président américain. "James Comey a organisé des fuites et est un menteur avéré", a tweeté le président de bon matin, accusant James Comey d'avoir "fait fuiter des information CLASSIFIÉES, pour lesquelles il devrait être poursuivi".
"Ce fut mon grand honneur de limoger James Comey !" "Presque tout le monde à Washington pensait qu'il aurait dû être viré pour le terrible travail qu'il faisait, jusqu'à ce qu'il soit, de fait, viré", ajoute-t-il dans deux longs tweets chargés de colère, dans lesquels il traite en particulier l'ancien patron de la police fédérale américaine de "raclure". "Ce fut mon grand honneur de limoger James Comey !", conclut le président. Le livre de James Comey, intitulé A Higher Loyalty : Truth, Lies, and Leadership, dresse le portrait d'un président menteur.
James Comey is a proven LEAKER & LIAR. Virtually everyone in Washington thought he should be fired for the terrible job he did-until he was, in fact, fired. He leaked CLASSIFIED information, for which he should be prosecuted. He lied to Congress under OATH. He is a weak and.....
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 13 avril 2018
....untruthful slime ball who was, as time has proven, a terrible Director of the FBI. His handling of the Crooked Hillary Clinton case, and the events surrounding it, will go down as one of the worst “botch jobs” of history. It was my great honor to fire James Comey!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 13 avril 2018
Un livre à charge. "Le cercle silencieux qui acquiesce. Le boss qui fait le jour et la nuit. Les serments de fidélité. La vision du monde selon laquelle tous sont contre nous. Le mensonge généralisé, qu'il soit petit ou gros, au service d'une sorte de code de loyauté qui place l'organisation au-dessus de la moralité et de la vérité", écrit en particulier James Comey. Pour lui, le 45ème président des États-Unis est "détaché de la vérité et des valeurs institutionnelles". Lors d'une audition extraordinaire au Sénat, James Comey avait révélé les pressions venues de la Maison-Blanche, le fait que le président ait exigé sa "loyauté" et qu'il lui ait demandé d'abandonner un volet de l'enquête portant sur le général Michael Flynn, son conseiller à la sécurité nationale, forcé à la démission.