Le Premier ministre David Cameron a averti dimanche qu'un Brexit serait un "choix existentiel sans retour possible", à quatre jours du référendum sur le maintien dans l'UE du Royaume-Uni, encore sous le choc du meurtre de la députée Jo Cox. Après trois jours de deuil et d'union nationale, la campagne a repris dimanche, exposant à nouveau les profondes divisions qui divisent le pays et le parti conservateur.
Les leaders dans tous les médias. De Boris Johnson, le champion des pro-Brexit, à David Cameron, le principal avocat d'un maintien dans l'UE, les principaux acteurs ont tous donné des interviews à la presse dominicale et devaient appuyer leurs arguments en apparaissant dans différentes émissions politiques tout au long de la journée. David Cameron s'est pour sa part exprimé dans une interview au Times.
Des sondages incertains. Les analystes préfèrent rester prudents quant à l'impact du meurtre de John Cox sur l'issue du référendum de jeudi. Le premier sondage effectué depuis le drame, conduit vendredi et samedi par l'institut Survation, place le maintien dans l'UE en tête à 45%, devant une sortie de l'UE à 42%, alors que leur précédente enquête concluait à l'exact résultat inverse. La moyenne des sondages, favorable au camp du Brexit la semaine dernière, donne dimanche les deux camps à égalité parfaite.