«Un imbécile qui crie dans un bureau de vote ou un type avec une arme à feu ?» : les autorités américaines se préparent à une déstabilisation des trumpistes 

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Caroline Baudry (envoyée spéciale d'Europe 1 à Atlanta) // Crédit photo : Kena Betancur / AFP , modifié à
À trois jours du scrutin qui s'annonce être l'un des plus serrés de l'histoire, les États-Unis se préparent à une contestation des résultats par Donald Trump, qui n'a jamais reconnu sa défaite de 2020, qui évoque déjà des "tricheries" en Pennsylvanie. Il est toujours poursuivi par la justice pour avoir tenté d'inverser les résultats en Géorgie, où tous les yeux sont rivés. 

Clôtures en fer forgé, détecteurs de métaux, le centre électoral du comté de Fulton se prépare. C'est dans cet immense hangar, en bord d'autoroute, que seront décomptés les votes provenant des différents bureaux, supervisés par Regina Walter : "Il y en a 177, partout, il y aura des personnes chargées de la sécurité. Bien sûr, nous avons d'autres mesures de sécurité qui sont en place. Mais nous évitons d'en parler, car cela pourrait mettre en péril nos stratégies". 

"Pour que tout le monde soit au fait rapidement et avec le plus de contexte possible"

Le FBI surveille de près les milices organisées qui pourraient débarquer. Alors la crainte se tourne vers des individus pro-Trump radicalisés, explique à la télévision locale, le chef des opérations électorales en Géorgie : "Est-ce que c'est juste un imbécile qui crie dans un bureau de vote ? Ou un type avec une arme à feu dehors ? Donc, nous avons un outil de messagerie, en lien avec le directeur des élections du comté, de l'État et les forces de l'ordre locales. Pour que tout le monde soit au fait rapidement et avec le plus de contexte possible". 

 

Une menace inédite selon lui, attisée par les rumeurs lancées par Donald Trump sur une triche massive. Il y a quatre ans, le candidat républicain avait appelé personnellement le secrétaire d'État pour lui demander d'y trouver 10.000 voix supplémentaires. Ce que le responsable politique du même camp avait fermement refusé.