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Un jeune homme condamné à 14 ans de prison pour un meurtre qui avait ému la Suède

Europe 1 Avec AFP // Crédit photo : Jonas EKSTROMER / TT NEWS AGENCY / AFP . 1 min
Un jeune homme condamné à 14 ans de prison pour un meurtre qui avait ému la Suède
Un jeune homme condamné à 14 ans de prison pour un meurtre qui avait ému la Suède © Jonas EKSTROMER / TT NEWS AGENCY / AFP

Un homme a été condamné ce jeudi à 14 ans de prison en Suède, après avoir tué un père de famille l'an dernier en plein jour, sous les yeux de son fils de 12 ans. Ce drame avait choqué et ému le pays et plusieurs responsables politiques avaient rendu hommage à la victime.

Le meurtrier d'un père de famille tué l'an dernier en plein jour sous les yeux de son fils de 12 ans, drame qui avait choqué la Suède, a été condamné jeudi à 14 ans de prison.

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Le 10 avril 2024 à Skärholmen, au sud de la capitale, Mikael Janicki, 39 ans, se rendait à vélo à la piscine avec son fils. Sur le chemin, il croise un groupe de jeunes appartenant à une bande criminelle et une altercation s'ensuit. Celle-ci dégénère et il est tué d'une balle dans la poitrine devant son jeune fils. Le jeune homme condamné pour meurtre jeudi était mineur au moment des faits.

Augmentation des fusillades et attaques à l'explosif artisanal en Suède ces dernières années

"La peine de 14 ans d'emprisonnement est la peine maximale qui puisse être infligée à une personne âgée de moins de 18 ans au moment des faits", écrit le tribunal de Södertörn dans un communiqué. S'il avait été majeur, il aurait été condamné à la réclusion à perpétuité, ajoute le tribunal.

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L'affaire avait ému la Suède, et plusieurs responsables politiques, dont le Premier ministre et la cheffe de l'opposition s'étaient rendus sur place juste après le drame pour rendre hommage à Mikael Janicki.

La Suède peine à endiguer depuis plusieurs années une augmentation du nombre de fusillades et des attaques à l'explosif artisanal, liées à des règlements de comptes entre groupes rivaux pour le contrôle du trafic de drogue.

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Les auteurs de ces actes sont souvent de jeunes adolescents, engagés comme tueurs à gages parce qu'ils n'ont pas atteint l'âge de la responsabilité pénale, fixé à 15 ans.