Manuel Valls a exclu mardi sur Europe 1 qu'on utilise en France du carburant provenant de l'organisation Etat islamique, souhaitant par ailleurs que la Russie et la Turquie surmontent leur différend actuel.
"Daech, notre priorité absolue". "Non, je crois que ce n'est pas le cas", a déclaré le Premier ministre en réponse à une question sur l'utilisation éventuelle en France de carburant "enrichissant" l'organisation djihadiste qui a revendiqué les attentats qui ont fait 130 morts à Paris et Saint-Denis. "Il faut faire de Daech notre priorité absolue. Tous les pays qui sont concernés, les pays voisins comme la Turquie, tous ceux qui sont concernés par ce conflit comme la Russie... chacun doit mettre son énergie à cet objectif, c'est-à-dire éradiquer Daech et c'est tout le sens de la diplomatie de la France", a-t-il enchaîné aussitôt.
La Russie et la Turquie ont-elles "l'obligation" de s'entendre ? "Bien sûr et c'est là l'essentiel", a répondu Manuel Valls. Moscou et Ankara traversent une période de vives tensions depuis que l'aviation turque a abattu un chasseur-bombardier russe la semaine dernière à sa frontière avec la Syrie.