Cela fait trois semaines, déjà, que la Slovénie a entamé son déconfinement. Malgré sa proximité avec l’Italie, le pays a été peu touché par l’épidémie de coronavirus, au point que, désormais, ses habitants peuvent regoûter aux joies d’une vie normale. C’est ce qu’a constaté notre envoyé spécial au cinquième jour de son voyage dans les pays du sud de l’Europe. La différence avec le voisin italien est criante.
>> EN DIRECT - Coronavirus : suivez l’évolution de la situation
Il suffit de rouler seulement sept kilomètres après la frontière italienne pour voir une scène qui ferait rêver la moitié de l’Europe. Un centre de loisirs en bord de mer, bondé. Cela se passe dans la ville balnéaire de Koper, tout près de Trieste. Des enfants sautent sur des trampolines et des gens jouent au beach-volley sans aucune restriction : pas de masque, pas de distance physique. "Nous avons de la chance, mais c’est un mystère", se réjouit l’un des joueurs. "Surtout ici. Nous sommes si près de l’Italie. On s’attendait au pire. Mais en fait, la situation est de nouveau normale."
L'ESSENTIEL CORONAVIRUS
> Première soirée déconfinée au restaurant : "On a l’impression de revenir trois mois en arrière"
> Crise économique : "Il va y avoir deux chocs, un sur le chômage et un pour les jeunes"
> Comment distinguer des allergies du coronavirus ?
> Peut-on attraper le coronavirus dans un avion ?
> Coronavirus : les 5 erreurs à ne pas commettre avec votre masque
Normal en plein air donc, mais aussi en milieu confiné. Exemple avec ce départ en petit train pour la grotte de Postojna : 120 mètres sous terre, des galeries parfois étroites, mais là encore, la responsable du site n’impose rien aux visiteurs. "Vous pouvez porter un masque si vous le souhaitez mais l’endroit est sans danger"., assure-t-elle. "La Slovénie a été parmi les premiers à lever l’état d’alerte., nous n’avons pas de nouvelles infections, donc vous pouvez entrer dans la grotte et respirer normalement. Il ne vous arrivera rien."
Retrouvez les précédentes étapes de notre tour d’Europe :
- Première étape, Vintimille : si les touristes français ne viennent pas, "on peut fermer"
- Deuxième étape, Milan : se réinventer pour survivre à la crise économique
"Il ne vous arrivera rien". Presque un slogan touristique qui vaut jusque dans les rues de la capitale Ljubljana, où règne une atmosphère d’insouciance retrouvée.