Anne-Claire Coudray, figure des JT du week-end sur TF1, était l'invitée de La table des bons vivants en ce samedi de week-end pascal, jour où la première chaîne consacrait un reportage spécial à Notre-Dame-de-Paris après le journal. "On a ressorti un trésor, soixante minutes au cœur de Notre-Dame. Les images sont le seul moyen de comprendre à quel point cette cathédrale est un joyau", a glissé la journaliste.
Du monde comme en province. Au micro d'Europe 1, la journaliste est revenue sur l'incendie qui a frappé le monument lundi, et touché par là-même nombre de Parisiens, Français et étrangers. Originaire du Morbihan, donc provinciale, elle a expliqué pourquoi, selon elle, le sinistre a tant marqué les esprits : "Notre-Dame, c’est l’image de Paris avec la Tour Eiffel, Victor Hugo, l’un des premiers monuments que l’on vient visiter. On est mortel, et Notre-Dame-de-Paris nous ressemble. Elle est un peu de nous dans l’éternité", a souligné la journaliste bretonne.
"Langoustines, kig ha farz". Côté cuisine, sa région est très présente dans ses souvenirs. "Je suis très gourmande. Je fais très mal la cuisine mais j’adore manger. Ma mère nous a toujours fait du far, des fruits de mer, une bonne mayonnaise pour manger avec les langoustines. La cuisine bretonne est assez variée. On pense qu'elle est très basique parce que c'était une région pauvre mais il y plein de choses à découvrir, comme le kig ha farz" (une potée à base sarrasin, ndlr), glisse-t-elle.
Poivre. Mais si elle ne cuisine pas, Anne-Claire Coudray s'est en revanche passionnée pour des saveurs affirmées. Elle collectionne différents poivres dans de vieux moulins à café dont on "peut régler la mouture". Outre le poivre, en ce week-end de Pâques, elle avoue aussi une réelle appétence pour le chocolat : "Tous les types de chocolat, même les mauvais", conclut-elle.
Le questionnaire des bons vivants
Pour mieux la connaître côté fourchette, la journaliste a accepté de passer sur le gril des interrogations de Laurent Mariotte :
-Le goût de votre enfance ?
"Le far sans hésiter, non seulement parce que c’est très bon mais parce que ma mère fait le meilleur au monde. Elle a un secret. Elle a un plat en grès qui fait quasiment toute la cuisson. On va s’écharper au moment de l’héritage avec mes sœurs. Il faut que ce soit beaucoup plus dense et mieux cuit au fond que sur le dessus. Et si vous le mangez tiède, c’est le petit Jésus en culotte de velours."
-Votre plus beau repas ?
"Le crabe au poivre vert de Kampot que je mange à Kep, au Cambodge, sur la côte. Des petites dames vont pêcher le crabe. Vous le mangez avec les doigts."
-Quel plat emmèneriez-vous sur une île déserte ?
"Le jambon-purée. C’est mon plat préféré. Je ne sais pas si c’est mon envie de retour en enfance. J’adore ça."
-Quel est votre mot préféré en cuisine ?
"Déglacer mais je ne sais pas du tout ce que ça veut dire. Comme tous les gens qui sont nuls, je suis fascinée par les gens qui ont une intelligence culinaire."
-Quel est l’ingrédient inutile en cuisine selon vous ?
"Le beurre doux. Je n’ai jamais compris. Personne n’a jamais été capable de m’expliquer à quoi ça servait. Des calories dans les fesses pour aucune saveur.'"
-Quels sont les invités de votre dîner idéal ?
"En ce moment, j’inviterais bien Édouard Philippe et Emmanuel Macron. Parce que j’ai des tas de questions à leur poser sur ce qui se passe en ce moment. Qu’ont-ils prévu pour nous ? Pour la France ?"
-Quelle est votre adresse secrète ?
"Il Brigante, une toute petite pizzeria dans le 18ème arrondissement. Il se trouve que j’étais voisine de Salvatore (Rotiroti), qui a ouvert cette pizzeria il y a quelques années. C’est maintenant compliqué de trouver une table. C’est une belle expérience."
-Quel est le dernier plat que vous avez cuisiné ?
"Les œufs brouillés. Je suis assez fortiche. J’ai une gestion du temps géniale. Je me lance des fleurs parce que je ne sais pas faire grand-chose d’autre mais les œufs brouillés, je maîtrise."
-Le mot de la FAIM ?
"Je m’en serais bien repris une petite tranche !"