"Les propos entendus lors de l’émission TPMP sont inacceptables." Sur son compte Twitter, la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah) explique avoir saisi l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom), suite à une séquence diffusée jeudi dernier dans Touche pas à mon poste, sur C8. Une séquence jugée homophobe. L'un des chroniqueurs de l'émission, Raymond Aabou, a déclaré qu'aux yeux de certains, les personnes homosexuelles n'étaient pas normales.
Le replay d'ores et déjà supprimé
"Il y a des gens qui n'aiment pas les pédés, ils disent 'Tant qu'ils ne m'emmerdent pas, ce n'est pas mon cul, ils font ce qu'ils veulent'", a déclaré le chroniqueur. La Dilcrah annonce donc avoir décidé de saisir l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom), et a expliqué sa décision sur Twitter. "Les comportements homophobes ne relèvent pas de la liberté d’expression et n'ont pas leur place dans notre société", a rappelé la Dilcrah.
Les propos entendus lors de l’émission #tpmp sont inacceptables.
— DILCRAH (@DILCRAH) May 20, 2022
S’il est nécessaire de le rappeler, les comportements homophobes ne relèvent pas de la liberté d’expression et n’ont pas leur place dans notre société.
La #DILCRAH signale la séquence à l’@Arcom_fr.
La chaîne C8 a supprimé le replay de cette émission et le chroniqueur en question s'est excusé, expliquant avoir été mal compris et avoir été "maladroit". "On a compris l'inverse de mes propos", a-t-il avancé.