Dimanche, l'émission "C politique" sur France 5 va elle aussi se mettre au diapason des règles sanitaires face au coronavirus. Pas de passe droit pour Karim Rissouli et son équipe qui sont, comme tous les Français, en confinement. C’est donc de chez eux que le journaliste et ses chroniqueurs vont présenter leur magazine hebdomadaire.
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"Je serai devant mon ordinateur. J'aurai, en mosaïque, les différents chroniqueurs", explique Karim Rissouli au micro d'Europe 1. Confiné dans sa commune de Rémalard-en-Perche, en Normandie, il espère une émission "très riche" mais clame également sa volonté de montrer l'exemple : "Je pense que de voir des gens confinés qui font leur travail en respectant les règles imposées par les autorités sanitaires, c'est un bon signal."
"100% sécurité sanitaire"
L'animateur n'hésite pas à parler d'une mission de service public : "On n'est absolument pas des résistants, contrairement à ceux qui se battent au quotidien dans les hôpitaux, mais notre métier c'est d'informer au mieux. J'espère qu'on va réussir à le faire en étant '100% sécurité sanitaire'."
Cette émission en confinement génère sa part d'inconnu et d'incertitudes pour les équipes de la chaîne. Travailler à distance oblige par exemple à multiplier les appels et les réunions. Karim Rissouli avoue lui-même émettre quasiment depuis une "zone blanche". "C'est un révélateur pour tout le monde, ça crée de la solidarité dans les équipes. Construire une heure vingt d'émission avec des équipes aux quatre coins du pays [...] c'est un défi technique assez incroyable."