La politique, c'est un domaine qu'elle connaît bien : après avoir présenté Dimanche Plus sur Canal +, Laurence Ferrari prend les rênes de Punchline, la nouvelle émission politique de C8. Après l'arrêt du Grand Huit qu'elle présentait depuis quatre ans et qui lui a fait "un pincement au cœur", la journaliste revient à ses premiers amours.
"C'était important pour moi que C8 ait une émission politique". Une émission politique de plus alors que les Français se disent lassés ? "Ils sont lassés par les hommes politiques, pas par la politique en soi", répond d'emblée Laurence Ferrari qui reconnaît la "défiance" de nombreux téléspectateurs, "mais nous sommes en année de campagne présidentielle et il y a une multitude d'offres d'émissions politiques qui sont complémentaires", ajoute la journaliste. Présente depuis quatre ans sur la chaîne qu'elle a "ouverte avec Cyril [Hanouna]", reconnaît que c'était "important" pour elle que C8 ait une émission politique.
"Décrypter la politique pour les plus jeunes". Avec un nom qui "claque", Punchline se donne pour mission de "décrypter la petite phrase qui marque", explique Laurence Ferrari. "On veut s'adresser aux jeunes, à ceux qui vont voter pour la première fois en 2017, leur donner la parole", ajoutant que l'abstention chez les jeunes votants avait été massive lors des dernières régionales. "On veut aussi donner la parole à ceux qui font la France de demain, que les politiques les entendent", complète t-elle. Le premier invité de cette émission diffusée dimanche en direct sera Arnaud Montebourg.
"Ce titre d'émission me plaît". Avec un titre en anglais, Laurence Ferrari le concède : "Moi, ça me plaît. Je comprends les réserves du CSA". "Mais c'est un mot qui est entré dans le langage courant et que comprennent les moins de 25 ans. Je ne pense pas que les membres du CSA aient moins de 25 ans, justement", sourit la journaliste.
"Pincement au cœur". Laurence Ferrari revient aussi sur l'arrêt du Grand Huit qu'elle présentait depuis quatre ans sur D8 : "J'ai eu un pincement au cœur. Avec les chroniqueuses, nous n'avons pas coupé le lien", raconte la journaliste qui reconnaît qu' "ainsi va la vie de la télé : les émissions naissent, d'autres meurent".