Elon Musk, qui détient désormais Twitter, veut faire payer les comptes certifiés, ceux qui ont un petit logo bleu à droite de leur nom. Ce sont des comptes de célébrités, de personnalités politiques, de médias, d'institutions officielles etc... Le nouveau patron de Twitter veut leur faire payer un abonnement mensuel, pour que ces comptes gardent leur petit logo, symbole de sérieux, d'authenticité. Une manière de prouver qu'il s’agit d’un compte officiel et ainsi d’éviter les usurpations d'identité.
"Twitter blue" passerait à 19,99 dollars par mois
Selon le média américain The Verge, Elon Musk aurait exigé que les employés de Twitter mettent en place un système de paiement d’ici une semaine, d’ici le 7 novembre. Sinon, ils seront virés. L’idée est d’imposer aux comptes certifiés de payer un abonnement "Twitter blue" qui passerait à 19,99 dollars par mois au lieu de 4,99 dollars actuellement. "Twitter blue" est un abonnement qui existe déjà dans certains pays (pas en France) et qui permet d’avoir accès à certaines fonctionnalités premium.
Un moyen pour Elon Musk de gagner plus d'argent
Les comptes certifiés auront 90 jours pour y souscrire, sinon ils perdront leur petit badge. Ce qu’on ignore encore, puisqu’il n’y a pas eu de communication officielle, c’est si la règle s’appliquera aussi dans les pays qui n’ont pas encore accès à l’abonnement "Twitter blue", comme la France. Les comptes certifiés devront-ils aussi payer ? Affaire à suivre…
Pour Elon Musk, c’est évidemment un moyen de gagner plus d’argent : "Il faut bien qu’on paye les factures d’une manière ou d’une autre. Twitter ne peut pas compter uniquement sur les publicités". Voilà ce qu’il a tweeté ce matin en réponse à Stephen King. L’écrivain s'insurgeait contre ce nouvel abonnement : "20 dollars par mois pour garder ma certification ? Fuck that. C’est eux qui devraient me payer. Si c’est mis en place, je m’en vais".
Elon Musk s’est aussi justifié en disant qu’il s'agissait du "seul moyen de vaincre les robots et les trolls", qu’il l’expliquerait longuement, avant que les demandes de paiements ne soient mises en place.