Les chiffres sont à la hauteur de l'attente suscitée par la huitième et ultime saison de Games of Thrones. L'acte final de la série a enregistré un démarrage record aux États-Unis, dimanche soir, sur HBO, près de deux ans après la diffusion du dernier épisode de la saison 7.
17,4 millions de téléspectateurs
Selon Variety, qui a recensé les chiffres de diffusion sur les plateformes de streaming HBO GO et HBO Now, pas moins de 17,4 millions de téléspectateurs ont suivi ce premier épisode intitulé Winterfell. En linéaire, c'est-à-dire en diffusion traditionnelle à la télévision, 11,8 millions de fidèles l'ont regardé, ce qui représente une légère baisse par rapport aux 12,1 millions qui avaient été réunis, via ce même mode de consommation, lors du dernier épisode de la saison 7, au mois d'août 2017.
A titre de comparaison, 16,1 millions de téléspectateurs en moyenne, dont 10,1 en linéaire, avaient regardé le premier épisode de la saison 7, toutes plateformes confondues, le 16 juillet 2017. L'épisode final de cette même saison avait quant à lui réuni 16,9 millions de fans. Toutes ces données ne tiennent évidemment pas compte du piratage dont la série est victime.
Épisode le plus tweeté de l'histoire
Illustration du succès grandissant de Games of Thrones au cours des dernières années, Winterfell est devenu l'épisode le plus tweeté de l'histoire de la télévision avec 5 millions de tweets recensés sur la seule journée de dimanche. Les plateformes de paris en ligne se sont elles même emparées du phénomène. Winamax propose par exemple à ses utilisateurs de parier sur l'issue de la saison 8.
Pour Melissa Anelli, PDG de la société organisatrice Mischief Management, organisatrice de la convention "Con of Thrones", la passion "GoT" ne s'éteindra pas le 19 mai, date de la diffusion du dernier épisode. Le sixième livre de George R.R. Martin, tant attendu, devrait entretenir la flamme, de même qu'une série "prequel" (située avant "GoT") à venir. "Nous pensons que, tout comme pour Harry Potter, la communauté des fans continuera à exister", dit Melissa Anelli.