Emmanuel Macron était mercredi l'invité de TF1 pour une interview exceptionnelle de deux heures. Face aux journalistes Audrey Crespo-Mara et Darius Rochebin, le président de la République est revenu sur son bilan, sa gestion des crises des Gilets jaunes et du Covid-19. Un entretien qui a rassemblé 3,8 millions de téléspectateurs devant TF1, selon les données de Médiamétrie, soit un score d'audience bien en-deçà de ceux enregistrés lors des précédentes allocutions du chef de l'Etat.
Un score inférieur aux interventions précédentes
Sur Twitter, l'ancien directeur adjoint de TF1, Robert Namias a d'ailleurs écrit mercredi soir : "Audience Macron sur TF1 mode d’emploi. À comparer à un prime Time de TF1 dont l’audience habituelle est jugée : en deçà de 2,5 millions : médiocre, autour de 5 millions : bonne, plus de 7 millions : excellente, au-delà de 8 millions : exceptionnelle." Selon sa grille d'analyse, les audiences ont donc été entre médiocre et bonnes.
Audience Macron sur TF1 mode d’emploi. À comparer à un prime Time de TF1 dont l’audience habituelle est jugée: en deçà de 2,5 millions: médiocre, autour de 5 millions: bonne, plus de 7 millions: excellente, au -delà de 8 millions: exceptionnelle.
— Namias Robert (@NamiasRobert) December 15, 2021
Au plus haut, les téléspectateurs ont été jusqu'à 4,6 millions à regarder l'entretien, mentionne également dans un tweet le groupe TF1. L'émission intitulée Emmanuel Macron, où va la France ? était également diffusée sur LCI, chaîne d'information en continu du groupe, mais les audiences de celle-ci ne seront connues que vendredi matin vers 11 heures.
Débats autour de l'équité du temps de parole
Toujours est-il que le score de TF1 est bien inférieur à celui des précédentes allocutions du chef de l'Etat liées à la gestion de la crise sanitaire. Sa dernière intervention du 10 novembre avait ainsi été suivie par 8,1 millions de téléspectateurs uniquement sur TF1.
La diffusion de cette interview, à quatre mois de l'élection présidentielle, a suscité de vifs débats entre opposants et soutiens au chef de l'Etat sur le respect du principe d'équité du temps de parole entre candidats, Emmanuel Macron ne s'étant pas déclaré officiellement candidat.