Journée internationale des droits des femmes : 5 femmes inspirantes dans l’Histoire à découvrir en podcast

Colette, écrivaine libre

Longtemps tombée dans l’oubli, Colette est l’une des plus grandes figures de la littérature du XXe siècle. On lui doit une soixantaine de livres, de “Blé en herbe” à “Chéri”. Mais Colette s’est aussi essayée au music-hall, à la pub, ou encore au journalisme. Sa bisexualité revendiquée prend une place importante dans son œuvre. C’est d’ailleurs un des thèmes principaux du livre qui l’a révélée en tant qu’au grand public : le premier “Claudine”, une série de romans qui deviendra un véritable phénomène de mode. C’est son époux Willy, déjà auteur lui-même, qui trouve son manuscrit et en décèle l’incroyable potentiel. C’est aussi lui dont le nom apparaîtra sur la couverture. Le succès de l’ouvrage est tel que Willy se lance dans les produits dérivés. Mais Colette compte bien se réapproprier son œuvre et reconquérir sa liberté.
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Marie Bonaparte, pionnière en sexologie et psychanalyse

Dernière descendante de Napoléon Bonaparte, Marie Bonaparte doit sa notoriété à ses travaux en sexologie. Coupée du monde jusqu’à son adolescence, puis mariée à l’âge de 16 ans à un prince homosexuel, Marie Bonaparte est habitée par une grande question : celle du plaisir féminin. Elle est la première à établir un lien entre l’anatomie de la femme et l’absence d’orgasme lors des rapports sexuels et à mener une étude concrète en ce sens. Mais à une époque où la sexologie est un domaine médical dans lequel seuls les hommes s’expriment, il n’est pas facile de faire entendre sa voix. Marie Bonaparte est aussi connue pour son amitié avec Sigmund Freud, dont elle est devenue la traductrice française. C’est en grande partie à elle que Freud doit l’introduction de ses méthodes en France.
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Frida Kahlo, peintre de la douleur

Peintre mexicaine la plus célèbre au monde encore aujourd’hui, Frida Kahlo a laissé son empreinte dans l’Histoire avec ses tableaux poignants. Pourtant, à l’origine, elle n’avait pas prévu de devenir artiste. Suite à un tragique accident dans les transports qui a failli la tuer, Frida Kahlo voit son corps se transformer en prison. Si elle a miraculeusement survécu au choc, sa jambe droite sera atrophiée à vie. Alors, pendant sa convalescence, Frida Kahlo se met à la peinture, et couche sur ses toiles ses souffrances physiques et morales. Elle fréquente les cercles communistes et y fait la rencontre du peintre Diego Riviera, qui devient son époux un an plus tard. Ensemble, les deux artistes voyagent aux Etats-Unis. Mais contrairement à son mari dont les œuvres rencontrent du succès, l’art de Frida Kahlo y est jugé trop “gynécologique”...
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Marie Marvingt, la sportive la plus médaillée de France

Avec 34 médailles dans une multitude de sports différents, Marie Marvingt est une grande athlète française dans les années 1910. On raconte qu’elle aurait été capable de nager plusieurs kilomètres dès l’âge de 4 ans. Ce qui est certain, c’est que son père, passionné de sport voyant les dispositions exceptionnelles de sa fille, l’a initiée très tôt à toutes sortes d’activités physiques à l’époque réservées aux garçons. En grandissant, Marie Marvingt a enchaîné les records. Si elle est surtout connue pour avoir été la première femme à participer au Tour de France, elle compte bien d’autres exploits sportifs à son palmarès. Elle a été la première Française à réaliser les 12km de traversée de Paris à la nage en suivant le cours de la Seine. Elle était aussi considérée comme une pionnière de l’escalade, une championne de ski, ainsi qu’une grande aviatrice, notamment pendant la Première guerre mondiale.
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Nellie Bly, la première journaliste d’investigation

Nellie Bly réalisait des enquêtes sociales sous couverture à une époque où les femmes journalistes ne pouvaient qu’espérer écrire pour les rubriques mode et culture. Tout commence en 1875, lorsqu’elle tombe sur un article intitulé “Ce à quoi sont bonnes les filles” dans le Pittsburgh Dispatch qui enjoint les jeunes femmes à rester dans leur rôle de ménagère plutôt qu’à se lancer dans des études ou à chercher un travail. Révoltée, elle écrit au rédacteur en chef, mais sa lettre est si habilement tournée qu’elle lui permet d’obtenir un poste dans ce journal. Pour protéger son identité, elle prend alors le nom de Nellie Bly. Pour ses reportages, Nellie Bly n’hésitait pas à se déguiser et à jouer un personnage, se faisant tantôt passer pour une ouvrière, tantôt pour une malade relevant de la psychiatrie dans un asile, dans le but de dénoncer de l’intérieur les conditions de vie terribles dans ces établissements.
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