Sale temps pour les libertés en Biélorussie. Le pays est sous le feu de la répression policière depuis août 2020 et les manifestations populaires qui ont suivi la réélection du très contesté président Alexandre Loukachenko. Des mouvements que les journalistes avaient déjà beaucoup de mal à couvrir. Et les choses devraient s'empirer, après qu'Alexandre Loukachenko a signé lundi un nouveau texte de loi qui vient, une nouvelle fois, limiter la liberté de la presse dans le pays.
La Biélorussie de plus en plus critiquée
Le président biélorusse a en effet ratifié lundi un texte de loi qui interdit aux journalistes de couvrir les manifestations que le pouvoir juge illégales. Soit l'ensemble des mouvements visant à contester la légitimité d'Alexandre Loukachenko et de sa réélection pour un sixième mandat avec plus de 80% des voix, en août dernier.
Cette décision d'Alexandre Loukachenko intervient au lendemain de l'arrestation du dissident Roman Protassevitch, ancien rédacteur en chef du média d'opposition Nexta. Une arrestation qui est intervenue après le détournement d'un avion de ligne dans lequel se trouvait le jeune journaliste, créant une vive réaction de la part de l'Union européenne.