La société des journalistes et des personnels de Libération (SJPL) a dénoncé lundi "un emploi disproportionné de la force" par des gendarmes à Notre-Dame-des-Landes, déplorant que deux journalistes du quotidien aient été blessés. "En moins d'une semaine, deux journalistes ont été blessés au cours d'opérations menées par les forces de l'ordre à Notre-Dame-des-Landes", rapporte la SJPL dans un communiqué. Un journaliste a été touché "à l'arcade sourcilière, au cou et à la jambe par des éclats projetés par une grenade à effet de souffle", et un photographe "au pied par un projectile du même type", affirme-t-elle.
"Usage disproportionné de la force". La SJPL "dénonce un emploi disproportionné de la force par les gendarmes mobiles à Notre-Dame-Des-Landes, et un usage inapproprié d'armes susceptibles de blesser grièvement les habitants, les manifestants et les journalistes". Plusieurs journalistes couvrant les incidents ont été blessés en marge de l'opération d'expulsion des occupants illégaux de la ZAD, qui mobilise 2.500 gendarmes et a commencé le lundi 9 avril. En outre, plus d'une soixantaine de gendarmes ont été blessés en une semaine, a indiqué dimanche Emmanuel Macron.
Communiqué des élus de la SJPL. https://t.co/YW1zAPli1Upic.twitter.com/8RLS6a0WJs
— SJPL (@SJPLibe) 16 avril 2018