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Franceinfo s'excuse après avoir qualifié «d'otages» des détenus palestiniens libérés

Europe 1 avec AFP // Crédit photo : Artur Widak / NurPhoto / NurPhoto via AFP . 2 min
Franceinfo s'excuse après avoir qualifié «d'otages» des détenus palestiniens libérés
Franceinfo s'excuse après avoir qualifié «d'otages» des détenus palestiniens libérés © Artur Widak / NurPhoto / NurPhoto via AFP

Franceinfo a présenté ses excuses ce dimanche, après la diffusion d'un titre à l'écran qualifiant "d'otages" les 200 détenus palestiniens libérés par Israël. Le journaliste responsable a été suspendu pour le moment, la chaîne indiquant qu'il s'agit d'"une erreur humaine dans l'écriture du bandeau".

Un journaliste de Franceinfo a été suspendu après la diffusion d'un titre à l'écran qualifiant "d'otages" les 200 détenus palestiniens libérés par Israël, a-t-on appris dimanche auprès du groupe France Télévisions et de la chaîne qui a présenté ses excuses.

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Samedi, Israël et le Hamas ont procédé à l'échange de quatre otages israéliennes contre 200 prisonniers palestiniens, dans le cadre de la trêve conclue à Gaza. Mais le titre de la chaîne publique d'information en continu annonçait à l'écran: "200 otages palestiniens retrouvent la liberté".

Ce n'est "en aucun cas un acte politique ou un acte de malveillance"

"A la suite d'une erreur inadmissible, un titre totalement inapproprié (...) a été brièvement diffusé dans un de nos journaux", a reconnu le groupe public auprès de l'AFP. "Le responsable a été mis à pied en attendant les résultats de l'enquête interne qui est diligentée".

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"Les premiers éléments de celle-ci montrent une erreur humaine dans l'écriture du bandeau, et en aucun cas un acte politique ou un acte de malveillance", a ajouté une porte-parole, soulignant qu'à l'antenne, le journaliste avait bien parlé de "prisonniers palestiniens".

"Évidemment, ce bandeau erroné ne reflète en aucun cas la ligne éditoriale de la chaîne", a poursuivi la porte-parole, soulignant que des excuses avaient été présentées à plusieurs reprises dans la soirée aux téléspectateurs. "Nous renouvelons la confiance en la rédaction qui a besoin de retrouver la sérénité pour continuer à exercer sa mission d'informer nos téléspectateurs avec exactitude", a-t-elle ajouté.

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Une erreur similaire sur le site internet de BFMTV

La société des journalistes (SDJ) de la chaîne, qui représente la rédaction, a évoqué de son côté "une confusion humaine dans la rédaction du texte" et dit regretter "profondément cet incident".

"Nous saluons la réactivité de la direction et nous présentons au nom de toute la rédaction nos plus sincères excuses à nos téléspectateurs. Cet incident, bien que regrettable, ne reflète en rien les valeurs fondamentales de notre rédaction: son indépendance, sa neutralité et son exigence de rigueur journalistiques", a-t-elle ajouté dans un communiqué.

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Une erreur similaire a été commise samedi sur le site internet de la chaîne concurrente BFMTV, faisant là aussi mention de la libération de "deux cent otages palestiniens", dans le corps d'un article sur le sujet.

La chaîne a elle aussi présenté ses excuses aux lecteurs du site pour cette expression "inappropriée" et qui "ne correspond pas à la réalité des faits". "Cette erreur a été prise très au sérieux et corrigée aussi vite que possible, dans une volonté de transparence", a souligné la direction de BFMTV à l'AFP.