Les hommages succèdent aux hommages pour Claire Chazal, qui a présenté dimanche soir son dernier journal télévisé après 24 ans de carrière. La désormais ex-présentatrice vedette des JT week-end de TF1 a reçu un nouveau témoignage de sympathie de la part de Patrick Poivre d'Arvor, ami proche et lui-même ancien présentateur des journaux télévisés de la Une. PPDA n'a pas seulement salué son amie "Claire", il a également réglé des comptes avec Nonce Paolini.
"J'ai du mal à m'habituer à ces gestes-là". "C'est un euphémisme de dire que la direction a été inélégante avec Claire Chazal. Surtout s'agissant d'une femme aussi élégante qu'elle - et elle l'a montré dans ses adieux", regrette PPDA. "Ça ne mange pas de pain de discuter avec les gens, un peu en amont", estime-t-il. "On ne fait pas revenir quelqu'un après les vacances pour juste trois jours et après l'exécuter comme ça. Voilà, j'ai du mal à m'habituer à ces gestes-là".
Nonce Paolini dans le viseur. Le désormais animateur de Radio Classique ne cautionne donc pas les méthodes usitées par la direction de la première chaîne française. Et tient à bien le faire savoir. "Une des premières décisions de l'actuel patron de TF1 a été de me virer, une de ses dernières, puisque je crois qu'il va bientôt partir sera de virer Claire. Bon... Il estime avoir accompli sa mission. Chacun place ses ambitions comme il l'entend et la barre où il le veut", raille PPDA dans une attaque à peine voilée à l'encontre de Nonce Paolini. A Jean-Michel Aphatie, qui tentait de nuancer le bilan du PDG de la chaîne depuis 2008, Patrick Poivre d'Arvor rétorque du tac au tac. "Non, il n'a pas fait que ça. Entre-temps, il a fait tomber la chaîne à 20% de part de marché, ce qui est un score historiquement bas".
Dîner dans "une atmosphère très chaleureuse". Patrick Poivre d'Arvor qui figurait parmi les proches invités à dîner par Claire Chazal dans une brasserie parisienne, a succinctement raconté les coulisses du dîner. "C'était une atmosphère très chaleureuse, il n'y avait que des amis. La tristesse était passée. Le hasard a fait que l'on se soient retrouvés à quelques mètres d'un autre de nos amis communs qui est Laurent Delahousse et qui a été pendant longtemps son concurrent à la même heure".
"Ni sa boîte vocale, ni son porte-parole". "Je lui ai dit, et elle le sait, qu'il y a une vie après la télévision mais il y a aussi une vie après le journal télévisé. Une vie formidable", a encore commenté PPDA. Va-t-elle rester sur TF1 ? "Posez-lui la question, je ne suis ni sa boîte vocale, ni son porte-parole", coupe-t-il, avant de conclure : "Je suis très heureux que tant de gens l'aient suivie hier soir, ce qui prouve qu'il y avait une vraie appétence pour son journal et pour ce qu'elle faisait".