C'est un retour très attendu. La chaîne américaine Hulu diffuse, mercredi soir, le premier épisode de la seconde saison de The Handmaid’s Tale : La servante écarlate. La série avait triomphé lors de la cérémonie des Emmy Awards 2017, avant d'être de nouveau récompensée lors des Golden Globes 2018, avec le prix de la Meilleure série dramatique et de la Meilleure actrice dans une série dramatique pour Elisabeth Moss.
Treize épisodes sont prévus pour cette seconde saison. Dans La servante écarlate, série dystopique, les femmes ont perdu tous leurs droits et sont réparties en trois castes. Parmi elles, les Servantes, des esclaves sexuelles - dont l'héroïne June (Elisabeth Moss) fait partie - chargées d'enrayer le déclin de la population, où les femmes fertiles sont de moins en moins nombreuses.
"Une série déchirante à regarder". Saluée pour son scénario, sa mise en scène et ses thématiques, la première saison de La servante écarlate a fait l'unanimité chez les critiques et le public. La donne ne devrait pas changer pour cette saison 2. Outre-Atlantique, les critiques américains annoncent une suite de grande qualité, dans la même veine que la saison 1. Pour le moment, sur le site spécialisé RottenTomatoes.com, la série affiche un taux de satisfaction de 100% auprès de 29 critiques.
"Les premières minutes de la deuxième saison deviennent immédiatement si bouleversantes qu'il est difficile de continuer à la regarder", annonce ainsi Vulture, le site culture du New York Magazine, qui promet une suite "tout aussi brutale, visuellement pointue et brillante" que la première saison.
De son côté, Variety vante une "belle série, excellente, moralement adroite". Et à l'image de ses confrères, le magazine américain salue le travail des scénaristes, qui ont su développer l'histoire sans pouvoir se baser sur le livre de Margaret Atwood. En effet, La servante écarlate est adaptée du roman éponyme de l'écrivaine, mais la saison 1 recouvrait déjà l'ensemble de l'intrigue du livre.
Hollywood Reporter insiste aussi sur le travail du directeur de la photographie, Colin Watkinson, que le critique Daniel Fienberg élève au même rang que les acteurs et les scénaristes pour son travail sur l'image. Une chose est certaine, ceux qui avaient été conquis par la série ne devraient pas être déçus par cette seconde saison. La servante écarlate reste toujours aussi sombre et terrible. "Une série déchirante à regarder", souligne le New York Times.