Baptiste Sartoria peut souffler un grand coup ! Malgré des répétitions particulièrement difficiles avant la demi-finale de The Voice, le talent de l'équipe de Vianney a réussi à décrocher son ticket pour la grande finale du concours de chant. Un scénario qu'il n'aurait jamais osé imaginer il y a encore quelques semaines, lui le jeune étudiant de 22 ans qui rêvait de musique et de rock sur les bancs de son université à Montréal. Depuis son passage aux auditions à l'aveugle il y a trois mois, Baptiste Sartoria s'est envolé. Vianney l'assure, c'est lui qui a connu la progression fulgurante depuis le début de l'aventure. Jusqu'où ira cet ambitieux au timbre de voix unique en son genre ? Interview.
Qu'est-ce que ça vous fait d'être finaliste de The Voice ?
C'est beaucoup de joie et de fierté ! Je ne pensais pas aller aussi loin dans l'aventure. C'est un miracle de me retrouver en finale.
Comment avez-vous vécu la demi-finale ?
C'était l'étape la moins stressante. En réalité, quand on arrive en demi-finale, on est déjà au bout de l'aventure. Il n'y a plus vraiment de pression, c'est juste du bonus d'être là sur cette scène. Maintenant que je suis en finale, j'ai évidemment très envie de gagner (Rires) !
Vous avez très mal vécu les répétitions. Que s'est-il passé ?
J'ai découvert ma chanson seulement quatre jours avant la soirée, je ne la connaissais absolument pas. C'était la première fois que je travaillais dans des conditions aussi stressantes. Je me suis retrouvé en répétitions avec une chorale de 30 personnes, ce qui a davantage fait monter la pression. Vianney m'a ensuite suggéré de faire une montée à la fin comme il adore que je les fasse. Mais cette fois-ci, ce n'était pas évident, je n'y arrivais pas. Donc voilà, toutes ces choses m'ont fait péter les plombs. C'était un craquage.
Vous avez interprété Chanter de Florent Pagny. Vianney vous a imposé cette chanson ?
Vianney m'a guidé vers ce choix et j'ai trouvé ça intelligent donc je l'ai suivi !
Ce soir, vous étiez en compétition avec Odem, dont vous êtes proche. Comment l'avez-vous vécu ?
On n'avait pas du tout pas cette sensation de compétition car on se disait qu'on était déjà arrivé au bout. Personnellement, je ne me voyais pas aller plus loin que ça. Et je pense qu'Odem ressentait la même chose. On était heureux d'être tombés l'un contre l'autre car on s'entend super bien.
Après votre prestation, Vianney a souligné votre progression depuis le début de l'aventure. Vous en êtes vous-même conscient ?
Oh que oui ! Et il ne faut pas être un super musicien pour s'en rendre compte (Rires). The Voice m'a apporté une vraie technique vocale. La technique amène l'assurance, et inversement. C'est un cercle vertueux.
Aux auditions à l'aveugle, vous souhaitiez aller dans l'équipe de Zazie mais elle a été bloquée par les autres coachs. Vous vous êtes finalement retrouvé dans l'équipe de Vianney. Zéro regret ?
Je n'ai aucun regret ! Vianney m'a emmené le plus loin possible et c'est ce qu'il fallait. Je ne serais peut-être pas allé jusqu'en finale avec Zazie.
Quel finaliste vous fait le plus peur ?
Aucun en particulier. On a tous nos atouts, et chacun est dangereux sur son propre terrain.
Que diriez-vous au public pour qu'il vote pour vous la semaine prochaine ?
Si vous voulez entendre un peu de rock sur les ondes radiophoniques, votez pour moi (Rires) !