The Voice - Miya, ex-candidate de la version belge, tente sa chance en France : «Le niveau n'est clairement pas le même»

Un an après avoir atteint les quarts de finale de "The Voice Belgique", Miya se lance dans la version française du concours de chant. Ce samedi soir, la jeune chanteuse de 22 ans a ébloui les coachs lors des auditions à l’aveugle avec une interprétation impressionnante de "Stone Cold" de Demi Lovato.
Son charisme et sa puissance vocale ont fait frissonner le plateau de The Voice. Ce samedi soir, Miya a tenté sa chance aux auditions à l'aveugle, un an après avoir atteint les quarts de finale de la version belge de l'émission. Angoissée à l'idée qu'aucun fauteuil ne se retourne cette fois-ci, la jeune femme de 22 ans a donné le meilleur d'elle-même pour convaincre les coachs. Et ses efforts ont payé ! Patricia Kaas, Florent Pagny, Zaz et Vianney ont tous appuyé sur leur buzzer. Un immense soulagement pour Miya, qui espère que son aventure dans The Voice en France lui offrira la visibilité qu'elle recherche et qu'elle n'avait pas trouvée en Belgique, où l'émission est bien moins populaire. Interview.
Comment avez-vous vécu votre passage aux auditions à l'aveugle ?
J’étais extrêmement stressée, car la scène de The Voice France est vraiment intimidante. Je ne me souviens plus très bien de ma prestation, j'ai fait un black-out total. En revanche, je sais qu’il y a eu un moment où je me suis ratée, et j’ai paniqué. Je pense que ça a dû se voir à l’écran.
Votre stress a-t-il disparu quand vous avez vu les fauteuils se retourner ?
Pas du tout ! J'avais peur de faire n'importe quoi une fois que les coachs étaient face à moi, et qu'ils se disent : "Ce n'est pas si bien que ça ce qu'elle est en train de faire".
Vous attendiez-vous à ce qu'ils soient tous les quatre aux rendez-vous ?
Je ne m'y attendais pas, mais j'espérais de tout mon cœur en avoir au moins un.
Pourquoi avez-vous choisi de partir dans l'équipe de Vianney ?
Avant les auditions, je m’étais dit que je partirais soit avec Vianney, soit avec Florent Pagny. Après ma prestation, j’ai davantage été touchée par les mots de Vianney, qui m’a dit que ma chanson était très compliquée et que son objectif, pour les prochaines étapes, était de redescendre la barre. Ça m'a touchée parce que j'ai justement peur d'être catégorisée comme une chanteuse à voix puissante, qui ne sait faire que ça. Ma sœur aînée, qui était dans le public, m’a confortée dans mon choix en me conseillant de partir dans son équipe.
Vous avez participé à la version belge de The Voice l'an dernier. Pourquoi tentez-vous l'aventure en France ?
Je n’y aurais jamais pensé toute seule ! On m’a contactée pour savoir si ça m’intéresserait de passer les castings, alors que j’étais encore en plein dans les lives de The Voice Belgique. Au début, je n’étais pas trop partante. Je me disais que j’étais déjà dans The Voice et que ça n’avait donc pas grand intérêt. Mais mes proches m’ont convaincue de me lancer, en me disant que c’était une belle opportunité. Je me suis dit que j’allais tenter ma chance, sans en attendre grand-chose.
Avez-vous l'ambition de faire mieux qu'à The Voice Belgique, où vous aviez atteint les quarts de finale ?
Non, pas particulièrement. Pour moi, c'est surtout une opportunité intéressante, car The Voice France a une audience bien plus large. Le niveau d'exigence n'est clairement pas le même. En Belgique, les coachs se focalisent davantage sur le timbre, tandis qu’en France, ils attendent non seulement une belle voix, mais aussi une technique vocale irréprochable. C'est pour cette raison que j'étais aussi stressée aux auditions à l'aveugle. J'avais peur que personne ne se retourne, alors que j'étais allée plutôt loin dans l'émission belge.
Que peut-on vous souhaiter pour cette nouvelle aventure ?
Que l'on se souvienne de moi et que l'on écoute ma musique ! J'ai récemment enregistré mon tout premier single, qui va bientôt sortir. J'espère que The Voice France sera un véritable tremplin pour moi.