La plainte des enfants d'Alain Delon contre Hiromi Rollin a récemment été classée sans suite car les investigations n'ont pas pu confirmer les soupçons d’abus de faiblesse envers l'acteur. Mais quel était donc le contenu de cette enquête ?
"Un risque suicidaire majeur"
Mardi 23 janvier, Le Parisien en a dévoilé une partie, comprenant notamment un échange entre Alain Delon et les gendarmes en juillet dernier. L'acteur, très affaibli depuis son AVC survenu en 2019, aurait eu beaucoup de mal à s'exprimer pendant cette discussion. Il était "difficile de le comprendre et "il s’est assoupi à de nombreuses reprises.
Il n’a pas été en mesure de se lever seul de sa chaise", selon le procès-verbal. Lors d'une auscultation, toujours dans le cadre de cette enquête, Alain Delon a clairement exprimé son envie de partir. "Je veux mourir, la vie est finie", a-t-il dit. Le médecin a donc conclu à "un état d’épuisement physique et psychique avec un risque suicidaire majeur".
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Des propos qui font écho aux récentes déclarations d'Alain-Fabien Delon. "Mon père est dans un état lamentable (...)", a-t-il assuré le 10 janvier dernier sur BFMTV. "Moi, je le mets au lit, je le couche tous les soirs, je le sors de son lit, je le mets dans sa chaise roulante, je lui fais à manger, je suis assis avec lui et parfois, il m’insulte parce qu’il part un peu en steak."
Anouchka Delon, elle, persiste et signe : son père n'est "pas un légume". "Je suis désolée d’utiliser ce terme mais il regarde la télé, il lit les journaux, il voit tout", a-t-elle une nouvelle fois assuré mardi soir dans Clique face à Mouloud Achour.