Un rapport de police lié à une perquisition dans la propriété de Michael Jackson en 2003, et illustrant le goût du roi de la pop pour les enfants, le morbide et la pornographie, a refait surface mardi, rapporté par le site Radar Online.
Des documents pas illégaux. La star décédée en 2009 avait été acquittée en 2005 d'accusations d'agression sexuelle et le rapport, publié mardi, avait été rédigé dans le cadre de ce dossier. Il contient des détails sur les nombreux livres, revues et documents saisis à Neverland, la demeure du chanteur située près de Santa Barbara. Il souligne que les documents saisis ne sont pas du domaine de l'illégalité mais qu'il peuvent faire partie d'une stratégie de "préparation" à travers laquelle des pédophiles "parviennent à diminuer les inhibitions de leurs victimes et faciliter leur agression".
Sado-masochisme et pornographie. Certains des documents reproduits par Radar montrent des images à caractère pornographique de jeunes adultes, des mises en scène sado-masochistes, des photos à caractère morbide comme celle d'une enfant maquillée et avec une écharpe avec un nœud noué autour du cou. Les pièces saisies et listées dans le rapport de police font aussi état de photos de mutilations corporelles. Le site Radar cite un enquêteur non identifié qui affirme que la star de la pop possédait notamment des "images choquante de torture d'enfants", qui ne sont pas reproduites. "Les documents collectés par (la police) dépeignent une image effrayante et sombre de Jackson", ajoute cette source.
Des révélations dénoncées. Ceux qui gèrent le patrimoine de l'artiste pour le compte de ses ayants-droits ont vilipendé le site Radar, affirmant que cet article survenait au moment de l'anniversaire de sa mort le 25 juin. "Ceux qui continuent d'attirer des clics internet racoleurs en exploitant honteusement Michael ignorent le fait qu'il a été acquitté par un jury en 2005 de chacun des 14 chefs d'accusations salaces qui avaient été portés contre lui lors d'une chasse aux sorcières infructueuse", dénonce le communiqué. "Michael reste aussi innocent de ces accusations infamantes dans la mort que lorsqu'il était en vie, même s'il n'est plus là pour se défendre. Assez", ajoute-t-il.