Benjamin Biolay est toujours en froid avec deux autres grands noms de la chanson française : Michel Fugain et Michel Polnareff. Invité sur le plateau de Quotidien mercredi 7 décembre, le chanteur s'est confié sans filtre sur sa brouille avec les deux artistes, en commençant par évoquer les tensions avec Michel Fugain.
"Il faut arrêter de me harceler, j'ai compris"
"Michel Fugain, il me déteste, il a décidé de me faire la peau mais il n'y arrivera pas, je vous le dis tout de suite. La première fois que j'ai entendu parler de Michel Fugain c'était en 2008, j'allais jouer aux Francofolies de Spa en Belgique et il y avait une interview de lui sur un écran géant et puis je ne prêtais pas attention à ce qu'il disait. À un moment, j'ai entendu : 'Mais le pire, le plus mauvais, le vrai connard, celui qui se la raconte, c'est Biolay'. Et là, il en rajoute des caisses. Et là, récemment il a recommencé. Il faut arrêter de me harceler, j'ai compris", a expliqué Benjamin Biolay face à Yann Barthès.
"Moi non plus je n'aime pas ce que tu fais Michel Fugain"
Vendredi 25 novembre dernier, Michel Fugain a en effet confié dans une interview accordée à Sudinfo qu'il n'aimait pas les chansons de Benjamin Biolay. "Ça ne me parle pas vraiment", a-t-il assuré. "Moi non plus je n'aime pas ce que tu fais Michel Fugain, mais je ne me sens pas obligé de te harceler par presse interposée depuis 2008", a réagi Benjamin Biolay dans une story sur Instagram.
Quant aux tensions avec Michel Polnareff, elles remontent à 2020. Benjamin Biolay l'avait alors critiqué pour son comportement dans une interview à Paris Match. "Les Etats-Unis lui ont fait du mal. Alors qu'il est l'un des plus grands de ce pays. Au lieu de chier sur les chansons de Pascal Obispo, il aurait dû essayer d'en faire une de bien avec lui. Au final, le gars a commencé à chanter devant le Sacré-Cœur et il finit par faire ses courses en survêt chez Whole Foods", avait-il déclaré. Face à Yann Barthès, Benjamin Biolay a révélé pourquoi il en voulait à Polnareff : "Il n'a pas été cool du tout avec mon studio préféré au monde, à Bruxelles, Studios ICP, que John, le patron, c'est quelqu'un qui est aux petits soins avec les artistes, vraiment. Il a été très, très, très méchant". La hache de guerre est donc loin d'être enterrée…