Christophe Dechavanne s'apprête à faire son grand retour à la télévision samedi soir, au côté de Léa Salamé, dans le nouveau talk-show Quelle époque ! sur France 2. Une émission dans laquelle il ne sera ni co-animateur, ni chroniqueur mais "invité permanent". Christophe Dechavanne a lui-même imaginé ce statut qui lui permettra, comme il l'a fait savoir ce vendredi dans Culture Médias sur Europe 1, d'être "transparent", "vraiment lui-même" et "sans posture".
"Je n'ai jamais été aigri"
Cette nouvelle aventure professionnelle est particulièrement enthousiasmante pour l'animateur, qui a connu une traversée du désert ces dernières années. Dans une interview accordée à TV Mag, Christophe Dechavanne s'est confié avec franchise sur ce qu'il qualifie de "disette professionnelle". "Dieu sait que j'ai réfléchi pendant ces quelques années de disette professionnelle où j'ai été quand même un peu en colère voire jaloux mais jamais aigri", explique-t-il. "Je ne comprenais pas bien de voir des gens faire des choses dont je pouvais dire que je ferais autrement. J'étais totalement résigné mais calmement. Je me disais que c'était con, dommage, que c'était un peu du gâchis".
"Je me retrouve à l'âge où tout le monde s'en va"
C'est donc avec passion que l'animateur va se glisser dans son rôle d'"invité permanent", sans aucune frustration de ne pas tenir le rôle principal. "Tout ce qui est nouveau dans ma vie m'intéresse follement", confie-t-il dans TV Mag. "J'ai fait plein de choses. Je me retrouve à l'âge où tout le monde s'en va. Je suis peut-être le premier mec à 64 balais qui va revenir à la télé comme invité permanent, pour être le second d'une animatrice principale. Être dans un rôle de non-meneur ne m'est jamais arrivé mais c'est très intéressant. Je ne l'aurais peut-être pas envisagé il y a quelques années et là, ça ne me pose aucun problème".
Et, Christophe Dechavanne espère que cette aventure s'inscrira dans la durée. "Pour le coup, il n'est pas impossible que ce soit mon dernier retour. Si c'est le cas, ça me ferait chier", conclut-il.