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«Je souhaiterais retourner en Algérie avant de quitter ce monde» : Enrico Macias se confie sur la «grande blessure» de sa vie

Gauthier Delomez . 1 min
Enrico Macias, en 2023 (Archives).
Enrico Macias, en 2023 (Archives). DPPI via AFP / © Matthieu Mirville / DPPI via AFP

Le chanteur Enrico Macias s'est confié à nos confrères du "Figaro", alors qu'un numéro spécial de "Rembob'INA" lui a été consacré ce samedi 15 février. L'artiste né en Algérie en 1938 explique vouloir retourner dans son pays natal "avant de quitter ce monde", évoquant ce qui est "la grande blessure" de sa vie.

Au centre d'un numéro de Rembob'INA, programme qui remet en lumière des archives de la télévision française, Enrico Macias s'est confié dans les colonnes du Figaro. Le chanteur de 86 ans pense aux derniers jours de sa vie, qu'il veut passer sur sa terre natale. "Je souhaiterais retourner en Algérie avant de quitter ce monde (...) C'est une grande blessure de ne pas y être retourné", déclare-t-il à nos confrères.

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"J'attends l'occasion" de revenir en Algérie

Celui qui est né Gaston Ghrenassia, en 1938 à Constantine, avait renoncé à se rendre en Algérie à plusieurs reprises dans les années 2000. Mais il n'a "jamais dit qu'(il) fermerai(t) la porte à l'Algérie", tient-il à rappeler au Figaro. En 2007, l'interprète des Filles de mon pays avait voulu accompagner Nicolas Sarkozy, alors candidat à la présidence de la République, lors d'un voyage officiel, mais les autorités algériennes s'y étaient opposées.

"Je n'en veux pas à ceux qui m'en ont empêché (de revenir en Algérie), je leur pardonne", ajoute Enrico Macias, qui espère voir la situation se régler, sans intervention diplomatique. Les autorités françaises "sont au courant, mais je ne voudrais pas me servir de la notoriété d’un président. Je voudrais que cela se fasse entre l’Algérie et moi. Le peuple algérien, lui, n’y verrait aucun problème ! J’attends l’occasion", affirme l'artiste, qui n'est plus revenu en Algérie depuis 1961.