Les Delon vont-ils se déchirer pour l'héritage de leur père ? Va-t-on assister à une guerre similaire à celle qui a déchiré le clan Hallyday pendant des années après sa mort ? Invité sur le plateau de CNews ce vendredi 5 janvier, Anthony Delon, en pleine tempête médiatique, a fait une mise point sur la succession de son père.
"Il n'y a pas de guerre d'héritage, tout ça n'existe pas !"
"Les problèmes d'argent, il n'y en a pas. Tout est acté. Aujourd'hui, c'est très simple, ma soeur elle a 50% de toute la fortune de mon père. Mon frère et moi, on est ce qu'on appelle à la part de réserve, donc on a 25%. C'est acté, c'est terminé, c'est fini. Il n'y a pas de conflit, il n'y a pas de guerre d'héritage, tout ça ça n'existe pas", a fait savoir le fils aîné de l'acteur, dont l'interview accordée à Paris Match a mis le feu aux poudres...
Dans cet entretien, Anthony reproche à sa soeur d'avoir dissimulé au reste de la famille la "dégradation cognitive" d'Alain Delon depuis 2019 et son AVC. Anouchka dément fermement ces accusations et compte porter plainte contre son frère. Anthony, lui, dit vouloir se battre pour faire éclater la vérité et pour que son père finisse sa vie comme il l'espère, dans sa demeure à Douchy, dans le Loiret : "Il a travaillé toute sa vie et il a le droit de décider de choisir où il veut mourir", assure-t-il avant d'ajouter: "Mon frère et moi, nous voulons que la volonté de (notre) père soit respectée. Mon père a construit cette maison avec Mireille (Darc) il y a 40 ans. Douchy, c'est chez lui. Il veut finir ses jours à Douchy".
Selon Anthony Delon, Anouchka souhaiterait "ramener" leur père en Suisse "parce que leurs angoisses, c'est que mon père soit redéfini citoyen français". "Ca les flipper, parce que s'il est redéfini comme citoyen français, il va y avoir un énorme impôt. Payer une taxe post-mortem, mon père en a rien à foutre (...) Mais eux ne s'en foutent pas", a assuré l'aîné d'Alain Delon face à Pascal Praud. Anthony a ensuite fait passer un message très clair à sa soeur Anouchka : si elle veut voir leur père, "elle n'a qu'à venir à Douchy". La guerre ne fait visiblement que commencer...