La Zarra, une diva ? «Elle voulait que je lui achète un sac Chanel», balance son ancien manager

La Zarra a beau ne pas avoir remporté l'Eurovision, tout le monde parle d'elle ! Et pour cause, la chanteuse a défrayé la chronique après avoir adressé un doigt d'honneur à la caméra quand elle a appris qu'elle n'était que 16ème du classement final. "Il faut comprendre que, bien que je représente la France, j’ai aussi une culture et c’est un peu générationnel. Ce n’est pas un geste négatif, c’est un geste de déception que l’on utilise entre amis", s'est défendue la chanteuse québécoise au micro de BFMTV.

"C'est un geste de déception"

La Zarra l'assure : son geste n'était en aucun cas un doigt d'honneur mais "toz", terme dérivé du mot "pet" en arabe, utilisé pour exprimer un rejet. "C’est un geste chez moi de déception qui veut dire 'whatever' qu’on pourrait traduire par 'ainsi soit-il'. Ni plus ni moins. Aucune volonté de choquer ou de provoquer. Je m’excuse si cela a été mal interprété", a-t-elle ensuite précisé sur son compte Instagram. 

Hélas, le mal était déjà fait et La Zarra est la cible de nombreuses critiques. "C'est vraiment choquant. Quelle honte ! Je suis extrêmement déçue car cela n'est juste pas possible. La France ne mérite pas cela", a notamment réagi dans les colonnes du Parisien Marie Myriam, la dernière Française qui a gagné l'Eurovision, en 1977.

"On a mis un an et demi pour faire son album"

Dans une interview enregistrée pour Touche pas à mon poste, Sébastien Farran, l'ancien manageur de La Zarra est revenu sur la polémique. Il en a également dit plus sur le tempérament de la chanteuse, qualifiée de diva. "On a mis un an et demi pour faire l'album de La Zarra qui a été assez épique parce qu'effectivement, elle est très exigeante, elle a des gros problèmes de confiance en elle... C'était assez compliqué d'arriver au bout des chansons globalement", a-t-il précisé avant de se montrer beaucoup plus dur envers l'artiste de 35 ans. 

"Je ne suis ni ton producteur ni ton amant"

"Elle a parfois des façons de se comporter un peu borderline", a-t-il assuré. "Elle me disait tout le temps qu'elle voulait que je lui achète un sac Chanel. Je lui disais : 'Je suis ton manageur, je ne suis ni ton producteur, ni ton amant. À un moment, je travaille pour toi, ce n'est pas moi qui vais t'acheter des sacs'". Sébastien Farran a également confié que La Zarra en demandait beaucoup trop. "Elle voulait rencontrer la patron d'Universal tous les deux jours, elle voulait avoir le sentiment qu'elle était la numéro 1 des priorités à venir" a-t-il détaillé avant de conclure de manière plus positive : "Ce n'était pas inintéressant du tout de travailler avec elle".