Elle affirme que la prison l'a changée. Qu'elle a "souffert". Marquée par son passage en prison - pour avoir poignardé son petit-ami Thomas Vergara - Nabilla Benattia s'est lancée dans une nouvelle tournée médiatique. Pas pour une nouvelle télé-réalité, dont elle est coutumière, mais pour la publication de son autobiographie intitulée Trop vite.
Les insultes de Laurent Ruquier. Trop vite, comme son ascension médiatique qui lui a valu les remarques acerbes de personnalités du show-business. Dans une interview au JDD, elle revient sur ce défilé Jean-Paul Gaultier où l'actrice Catherine Deneuve lui réserve un accueil glacial. "Elle m'a fait comprendre que je n'avais rien à faire là. Ce n'était pas mon monde", confie Nabilla à l'hebdomadaire. L'ex-star des "Anges de la télé-réalité" juge le pays "trop conservateur". "En France, il y a ceux qui ont le droit et ceux qui n'ont pas le droit. Moi, je n'ai eu le droit qu'aux insultes". Sa rancœur envers des stars de la télé, comme Laurent Ruquier qu'elle cite nommément, est tenace. "Quand on m'invitait sur les plateaux télé, c'était pour se foutre de ma gueule. Connasse, salope, pute... J'ai tout entendu. C'était violent, sexiste, intolérant. [...] Je n'étais qu'une gamine", s'émeut-elle dans les colonnes du Journal du Dimanche.
Le coiffeur tous les deux jours. La prison l'a fait réfléchir. Loin du luxe dans lequel elle baignait habituellement, Nabilla s'est soudain retrouvée "avec un savon Dove et un verre d'eau", décrit-elle. Depuis sa sortie, elle soutient qu'elle n'a plus besoin de tout ce faste. "J'avais besoin de douze paires de Louboutin. Maintenant, aller tous les deux jours chez le coiffeur me suffit". C'est toujours ça de gagné...