Angelina Jolie aurait été prête à collaborer afin de faire arrêter un homme suspecté de crimes de guerre, selon des informations de Mediapart publiées vendredi. C'est ce que révèlent des messages de Luis Moreno Ocampo, premier procureur de la Cour pénale internationale (CPI).
"Inviter Kony à dîner". C'est en 2005 que la CPI avait lancé un mandat d'arrêt contre Joseph Kony, chef d'une milice d'enfants-soldats qui sévissait en Ouganda. Des discussion entre Luis Moreno Ocampo et une ONG américaine révèlent qu'Angelina Jolie se serait portée volontaire pour lui tendre un piège. "Elle voudrait inviter Kony à dîner et l'arrêter", écrit ainsi le premier procureur en 2012. Dans un autre courrier, il explique à un interlocuteur : "oublie les autres célébrités, c'est elle. Elle adorerait arrêter Kony. Elle est prête. Brad (Pitt, son ex-mari, ndlr) viendra probablement aussi".
Toujours recherché. Au final, Angelina Jolie n'a pas donné suite à cette proposition sans apporter de raison particulière. Joseph Kony, dont la milice a tué plus de 100.000 personnes et enlevé plus de 60.000 enfants depuis sa création selon des chiffres de l'ONU, est toujours recherché.